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6 octobre 2013 7 06 /10 /octobre /2013 10:48

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Le Medef et les enseignes de la grande distribution mènent une nouvelle offensive sur l’ouverture dominicale des magasins de bricolage et les nocturnes. Les décisions de justice réaffirmant le droit sont allègrement transgressées. Le patronat prend en otages des salariés mal payés parmi lesquels on trouve nombre de travailleurs pauvres, travailleurs à temps partiel contraint, étudiants qui travaillent pour financer leurs études. Il prétend répondre à des aspirations sociétales en créant de l’emploi alors que les seuls intérêts en jeu sont ceux de groupes multinationaux aux profits insolents.

 

Les débats sur le Travail dominical et le travail de nuit viennent d’être ravivés par plusieurs décisions de justice (SEPHORA, LEROY MERLIN,…) faisant interdiction à de grandes enseignes de déroger aux règles applicables. La CGT soutient que ces deux formes de travail doivent rester l’exception, tout en rappelant que c’est bien le pouvoir d’achat qui reste l’élément central de l’adhésion de certains salariés, notamment les plus jeunes à ces déréglementations.
Parallèlement, les défenseurs de la libéralisation des ouvertures dominicales ou du travail de nuit ne posent comme arguments que la création d’emplois et le gain économique pour notre pays sans d’ailleurs pouvoir en faire la démonstration. Le débat ne peut se limiter à ces seuls prismes, il s’agit bien d’un choix de société dont les répercussions pourraient être bien plus nombreuses et importantes que celles qui traversent les débats actuels. Le gouvernement a confié une mission à l’ancien président de La Poste, Jean-Paul Bailly, destinée à "clarifier le cadre juridique" du travail le dimanche, "examiner les faiblesses du dispositif actuel, éclairer les enjeux de l’ouverture de certains commerces le dimanche et faire des propositions au gouvernement" Il devrait rendre ses conclusions à la fin du mois de novembre.


Pour sa part, la CGT a décidé de mener le débat avec les salariés sur tous les enjeux du travail du dimanche et l’extension des nocturnes. Elle réaffirme sa position sur ce sujet et entend poursuivre et intensifier la bataille des salaires, véritable réponse contre la généralisation du travail du dimanche et du travail de nuit.

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3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 19:32

 

 

Le choix de l’austérité

 

15 milliards d’euros de dépenses publiques de moins, 9 milliards d’économies sur les dépenses de l’Etat et des collectivités et 6 milliards sur les dépenses sociales : voilà le résumé du budget 2014 tel que présenté par les ministres chargés de l’économie et du budget.

Il s’agit d’un budget d’austérité.

Les dépenses de l’État, hors charge de la dette, vont diminuer de 1,5 milliard d’euros. 13 000 postes de fonctionnaires seront supprimés, y compris au ministère de l’Economie et des Finances et cela alors même que la lutte contre la fraude fiscale nécessite d’augmenter les moyens des services fiscaux.

3 milliards d’euros seront économisés sur les dépenses d’assurance maladie et 3 autres sur les retraites, retraites complémentaires, politique familiale et assurance-chômage.

Le budget 2014 prévoit de nouveaux cadeaux au patronat et aux actionnaires au nom de l’amélioration de la compétitivité :

• Le crédit d’impôt compétitivité emploi qui coûtera 20 milliards d’euros aux contribuables. Les patrons ne peuvent qu’y voir un motif de satisfaction. Les ministres inscrivent ainsi le budget dans la logique patronale.

• Le crédit impôt recherche n’est pas remis en cause malgré les critiques justifiées dont il fait l’objet par la Cour des comptes.

• C’est également le cas de l’allègement de l’imposition des plus-values de cession des valeurs mobilières qui ne profite qu’aux spéculateurs et actionnaires.

En revanche, les ménages et particulièrement les foyers à revenu modeste seront encore mis à contribution, notamment par la hausse de la TVA.

L’austérité n’est pas la solution. Elle est le problème. D’autres voies et d’autres choix sont indispensables.

Pour la CGT Il faut : dynamiser l’emploi, l’activité économique, réduire la pauvreté et les inégalités sociales qui ont augmenté avec la crise en mettant en place une réforme profonde de la fiscalité avec l’objectif de valoriser le travail et la production des richesses, réduire l’injustice et mettre à contribution les hauts revenus et les détenteurs de capitaux. Cela passe par la lutte contre la fraude fiscale et les paradis fiscaux ; ce qui pose également la question des moyens des services fiscaux.

 

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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 11:20

 

 

Après 27 mois consécutifs de hausse, le nombre de demandeurs d’emploi a enfin reflué en août. Initialement estimée à 50 000 chômeurs en moins à la fin du mois d'août, "l'embellie" amplifiée en raison de la grave carence d'un opérateur de téléphonie, a été revue à la baisse. Pôle emploi a en fait enregistré une diminution de 22 000 à 29 000 demandeurs d'emploi.. Cette baisse, la première enregistrée depuis mai 2011, ne doit pas masquer la réalité : la hausse du chômage est de 7,3 % depuis un an. C’est un niveau historiquement élevé du chômage, notamment chez les jeunes et les seniors, les destructions d’emplois encore très importantes, notamment dans l’industrie avec plus de 20 000 emplois détruits depuis le début de l’année.

 

Il est toutefois  à craindre que cette baisse ne soit que conjoncturelle : les prévisions de croissance pour 2013, autour de 0,2 à 0,5 %, ne laissent que peu d’espoir à une baisse du chômage dans la durée.

Sans une politique de relance de la consommation, notamment par des augmentations du pouvoir d’achat, des salaires - à commencer par le SMIC -, des pensions et des investissements, la croissance restera atone et les destructions d’emplois se poursuivront.

                                

Il faut environ 2 % de croissance pour avoir un solde positif d’emploi, croissance dont la moitié repose sur la consommation. La CGT appelle donc le Gouvernement à réorienter les milliards d’aides publiques aux entreprises vers les salaires, l’emploi, les services publics, à donner un coup de pouce significatif au SMIC, à prendre des dispositions urgentes pour résorber les inégalités salariales entre Femmes et Hommes et appelle les salariés à agir dans leurs entreprises pour gagner de vraies augmentations salariales. Ce sont là les conditions pour lutter efficacement pour l’emploi, les salaires et la protection sociale.

Lors de la semaine d’action du 7 au 11 octobre 2013, ces revendications pour l’emploi, les salaires et la retraite doivent être à l’ordre du jour des mobilisations des salariés, actifs, jeunes, chômeurs et retraités.

 

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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 14:18

Le président de la République a effectué le déplacement afin de lancer le projet de fermes hydroliennes dans le Raz Blanchard. A l'appel de l'intersyndicale CGT, FO, FSU et SUD, environ 1000 personnes se sont rassemblées devant la Cité de la Mer à CHERBOURG-OCTEVILLE. La manifestation à laquelle participaient notamment,  des salariés de DCNS, des CMN, d'EURIWARE, d'AREVA et du Centre hospitalier du Cotentin, avait pour but la défense de l'emploi et de la santé publique.

Les salariés ont vainement attendu jusqu'à 11h45,  que le président de la République daigne venir à leur rencontre. La CGT qui avait pourtant présentée une demande d'audience n'a pas été reçue. A  croire que les revendications des travailleurs n'intéressent guère François Hollande.  Un mépris que chacun appréciera !

 

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28 septembre 2013 6 28 /09 /septembre /2013 11:36

Pour ne pas satisfaire les attentes du MEDEF !

Rencontre le 27 septembre 2013, avec Madame Geneviève Gosselin-Fleury, députée socialiste de la 4ème circonscription de la Manche

Une centaine de militants CGT, FO, FSU et Solidaires se sont rassemblés à 17h30, place de la République à CHERBOURG, pour dire leur opposition au projet de loi relatif à la réforme des retraites.

 

La députée de CHERBOURG invitée par l'intersyndicale à ne pas voter le projet de loi sur la réforme des retraites qui  sera débattu le 7 octobre prochain à l'Assemblée nationale, s'est rangée aux côtés du gouvernement.

Prise de parole par Anne Levaslot au nom de l'intersyndicale CGT, FO, FSU, Solidaires

 

Injuste et inéquitable !

Voilà ce que nous promet  le projet de loi sur les retraites qui sera examiné en séance publique à l’Assemblée le 7 octobre :

  • 172 trimestres 43 ans de cotisations : conditions inaccessibles aux plus jeunes dont la durée d’étude, de formation, de recherche d’emploi est allongée par rapport aux générations antérieures.
  • Hausse des cotisations pour les salariés. La hausse des cotisations patronales sera intégralement compensée par une baisse des cotisations famille dès 2014 !
  • Une pseudo prise en compte de la pénibilité.

Le projet prétend qu’il faut allonger la durée du travail. Comme les précédentes « réformes », celui-ci est totalement injuste et aberrante. Forcer les gens à travailler plus longtemps, alors que le chômage explose, est une aberration économique en plus d’être une injustice sociale. Faire travailler les gens plus vieux, alors que les entreprises s’ingénient à se débarrasser des salariés dès lors qu’ils ont atteint l’âge de 55 ans, ne peut conduire qu’à une diminution des droits que vont acquérir les salariés et donc des pensions.

A l’heure où le montant de la fraude fiscale représente plus de 2/3 du déficit public, que le gouvernement envisage de réduire les taux d’impôt sur sociétés il n’y a pas d’argent pour financer nos retraites actuelles et futures ?!!

Nous exigeons une réforme des retraites qui améliore la situation des retraités actuels et futurs et qui favorise l’emploi et les salaires.

Il est grand temps que nous, salariés, créateurs de la richesse de ce pays faisions entendre massivement notre voix.

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 09:29

 

                                  

Le secrétaire général de la CGT s’est adressé par un courrier aux parlementaires qui vont examiner le projet de réforme des retraites à partir du 7 octobre.
Il y renouvelle la demande faite au Premier ministre d’une négociation tripartite entre syndicats de salariés, organisations patronales et le gouvernement.
"Le projet qui vous est soumis est injuste et inéquitable", souligne Thierry Lepaon, "car l’allongement de la durée de cotisation va pénaliser en particulier les jeunes et les femmes, et, en éloignant la perspective d’une retraite complète, viendra encore dégrader le montant des pensions."
Il est inéquitable "car il fait peser l’ensemble des efforts de financement sur les salariés et les retraités" .
Enfin, le secrétaire général de la CGT rappelle les propositions que la confédération met en débat notamment en ce qui concerne une nécessaire réforme en profondeur du financement du système de retraite.

Lettre ouverte du secrétaire général de la CGT aux parlementaires

Mesdames et Messieurs les Parlementaires,

Vous allez examiner à partir du 7 octobre le projet de loi portant réforme de notre système de retraite. Ce projet a été précédé, du 5 juillet au 26 août, par une consultation en bilatérales des acteurs sociaux.

Pour la CGT, la question de nos retraites, et plus largement de notre système de protection sociale, concerne l’ensemble des salariés et des citoyens, et doit donc faire l’objet d’un large débat de société. C’est pour cette raison que nous avons demandé à ce que la réforme des retraites fasse l’objet d’une négociation tripartite entre syndicats de salariés, organisations patronales et le gouvernement.

Dans un courrier du 26 août dernier, j’ai rappelé cette demande au premier Ministre, ainsi que les propositions de réforme et de financement portées par la CGT.

Cette demande n’a malheureusement pas été entendue et le projet de loi qui vous est soumis ne correspond ni aux attentes de la majorité des salariés, ni aux propositions de la CGT. La journée de mobilisation du 10 septembre, comme les multiples sondages d’opinion sont venus le rappeler : les salariés attendent une autre réforme des retraites. Les salaires et l’emploi sont au cœur des réponses à apporter.

Le projet qui vous est soumis est injuste et inéquitable.

- Injuste car l’allongement de la durée de cotisation va pénaliser en particulier les jeunes et les femmes, et, en éloignant la perspective d’une retraite complète, viendra encore dégrader le montant des pensions.

- Inéquitable car il fait peser l’ensemble des efforts de financement sur les salariés et les retraités. Les salariés voient leurs cotisations augmenter, les retraités leur pouvoir d’achat baisser une nouvelle fois du fait d’un report supplémentaire de 6 mois de la revalorisation annuelle des pensions. Le patronat, par contre, a obtenu une compensation immédiate et intégrale de l’augmentation des cotisations.

Cette réforme va donc encore une fois répondre aux injonctions du MEDEF au détriment des revendications des salariés et retraités. Elle tourne le dos aux objectifs de justice sociale.

Lors de la précédente réforme des retraites, en 2010, de nombreux parlementaires s’étaient mobilisés pour défendre le droit à la retraite à 60 ans et prouver qu’une autre réforme était possible. Nous attendons donc beaucoup du débat parlementaire.

Ainsi, nous vous rappelons ce que la CGT entend porter dans ce débat :
- Rétablir l’âge d’ouverture des droits à 60 ans, avec une retraite d’au moins 75% du salaire d’activité pour la majorité des salariés et au moins égale au SMIC (que la CGT revendique à 1700 euros),
- Tenir compte de la pénibilité par des mesures d’anticipation d’âge avant 60 ans,
- Assurer l’égalité entre les femmes et les hommes,
- Assurer une retraite de haut niveau pour le plus grand nombre et en particulier les plus jeunes d’entre nous.

Pour financer le rétablissement et l’extension des droits constitutifs d’une retraite satisfaisante pour toutes et tous, nous proposons une réforme du financement des retraites :
- Revoir le calcul de la cotisation employeur de sorte de la moduler en fonction de la politique salariale et d’emploi et de la part des salaires dans la valeur ajoutée de l’entreprise,
- Créer une contribution sociale sur les revenus financiers des entreprises, au même taux que les cotisations assises sur le travail. Cette mesure permettrait de dégager 20 à 30 milliards d’euros par an,
- Assoir l’assiette des cotisations sociales sur l’ensemble des rémunérations (primes, intéressement, participation …).

Deux mesures complémentaires permettraient de rétablir l’équilibre budgétaire à l’horizon 2020 :
- Revenir sur les 200 milliards d’euros d’aides publiques aux entreprises, notamment en supprimant les exonérations de cotisations sociales qui n’ont pas montré d’efficacité en matière d’incitation à l’emploi stable. Celles-ci s’élèvent aujourd’hui à près de 30 milliards d’euros par an,
- Atteindre l’égalité salariale entre les femmes et les hommes, ce qui permet d’augmenter les ressources du système de 10 milliards d’euros aux horizons 2020.

Nous sommes à votre disposition pour toute rencontre qui serait l’occasion de vous exposer nos propositions.

Je vous prie d’agréer, Mesdames Messieurs les Parlementaires, mes salutations les meilleures.

Thierry Lepaon
Secrétaire général de la Cgt

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 09:40

La fiscalisation des cotisations de prévoyance

  Trop, c’est trop ! Le gouvernement fait des cadeaux par dizaine de milliards aux entreprises et aux actionnaires. Dans le même temps, il multiplie les mesures qui pèseront sur le pouvoir d’achat des salariés et des retraités. Le PLFSS devrait ainsi prévoir la fiscalisation des cotisations de prévoyance pour récupérer un peu plus d’un milliard d’euros qui servirait à financer la complémentaire pour tous. Déshabiller Pierre pour habiller Paul semble devenir une méthode de gouvernement.

 

Augmentation de la TVA et des cotisations pour la retraite, baisse du plafond du quotient familial, et maintenant intégration au revenu imposable des cotisations sociales : Salariés et employeurs à la prévoyance collective des salariés, avec toutes les conséquences qui en découlent : La pause fiscale c’est pour les patrons, mais manifestement pas pour les salariés.

De qui se moque-t-on ?

 

Certains contribuables non imposables vont le devenir, d’autres vont monter d’une tranche et d’une manière générale il y aura augmentation des impôts pour tous les salariés qui bénéficient d’une complémentaire santé ou prévoyance obligatoire.

Cette augmentation du revenu imposable entraînera aussi, pour les plus défavorisés une baisse des prestations familiales sous condition de ressources et notamment, de allocation logement et de l' allocation de rentrée scolaire.

Ce n’est pas en diminuant le pouvoir d’achat des salariés que le gouvernement relancera la machine économique.

Ce n’est pas, encore une fois, en opposant entre elles les personnes, en l’occurrence celles bénéficiant d’une participation de l’employeur à celles qui n’en bénéficient pas, que le problème de l’accès à une complémentaire santé pour les jeunes, les chômeurs et les retraités sera réglé.

 

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 15:15

PAS UN TRIMESTRE DE PLUS ; PAS UN EURO DE MOINS

 

 

 

Madame Genveniève GOSSELIN-FLEURY, députée PS de la 4ème circonscription de la Manche, , recevra une délégation intersyndicale Vendredi 27 septembre 2013 à 17H30, à sa permanence, Place de la République à  CHERBOURG.

L'intersyndicale CGT, FO, FSU et SUD appelle à un rassemblement à 17H30, Place de la République à CHERBOURG.

 

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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 18:06

Sécurité sociale

 

 

Une nouvelle fois, la cour des comptes sort de ses prérogatives d’analyses des politiques publiques et se permet de se substituer aux politiques afin de justifier la fameuse règle d’or sur la réduction des dépenses publiques, dont celles de la Sécurité sociale et de l’hôpital public.

Elle affirme que la Sécurité sociale est garante de la cohésion sociale. Si nous partageons ce point de vue, la CGT réaffirme que la Sécurité sociale ne souffre pas de trop de dépenses mais d’un manque de recettes.

A ce sujet, la Cour des comptes pointe les niches sociales qui entrainent une perte de recettes importantes. Au-delà des niches sociales, ce sont toutes les exonérations et allégements de cotisations qu’il faut supprimer et notamment faire participer les revenus financiers.

Pour la CGT, les inégalités de santé, les difficultés grandissantes d’accès aux soins, l’importance des dépenses non remboursées imposent de revenir à l’ambition première de la Sécurité sociale garantissant une prise en charge revalorisée de haut niveau.

Au lieu de prendre appui sur l’une des options du Haut Conseil pour l’Avenir de l’Assurance Maladie (HCAAM) de réintroduire la prise en charge de l’optique et du dentaire dans les régimes de base, la cour reprend les revendications ultra-libérales du MEDEF : réduire la place de l’hôpital public, désengager de l’Assurance maladie au profit des complémentaires santé.

Le HCAAM a en effet démontré qu’au regard de l’écart des coûts de gestion entre la Sécurité sociale (4%) et les complémentaires (25%) cette option serait possible .Le coût engendré pour l’Assurance maladie représenterait en valeur le coût de gestion de l’ensemble des complémentaires.

Notre système de santé a besoin d’être réorganisé autour de l’idée d’une prise en charge cohérente et globale des patients et non à être privatisé. Il faut donc une remise à plat de l’ensemble du système pour le décloisonner : repenser l’articulation ville et hôpital, sortir du paiement à l’acte pour un suivi médical qui intègre la prévention, l’éducation en santé, l’accompagnement social, développer les centres de santé publics polyvalents offrant une réponse pluridisciplinaire des soins accessibles financièrement, par le respect des tarifs conventionnels et la pratique du tiers payant.

Les attaques contre l’Hôpital et la Sécurité sociale ne servent qu’à protéger le lobby des groupes pharmaceutiques et du secteur libéral pour conserver leur liberté d’installation, le paiement à l’acte, les dépassements d’honoraires et les marges bénéficiaires du secteur marchand (cliniques lucratives, assurances et industries de santé…).

Elles accompagnent aussi les offensives du MEDEF contre la rémunération du travail.

Pour la CGT, l’Assurance maladie obligatoire, l’hôpital public et les centres de santé sont les meilleurs garants du droit à la santé.;

 

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 10:27

Loi égalité femme/homme

 

Le sénat a commencé  lundi 16 septembre l’examen du projet de loi pour l’égalité entre les femmes et les hommes. Alors que les femmes sont plus diplômées que les hommes et que six lois successives ont affirmé le principe de l’égalité salariale, un écart de 27% existe toujours entre les deux sexes. Pire, cet écart est stable depuis 20 ans.

Cette discrimination est encore aggravée en matière de retraite. La pension des femmes est inférieure de 40% en moyenne à celle des hommes.

La CGT considère donc que cette loi doit enfin faire de l’égalité professionnelle une réalité, conformément à l’engagement du premier ministre en clôture de la conférence sociale.

 

Garantir l’égalité salariale : Les dispositions prévues par le projet de loi ne sont malheureusement pas à la hauteur des engagements. La CGT a donc adressé à l’ensemble des parlementaires ses propositions en matière d’égalité professionnelle. La CGT se félicite de recevoir un début d’écoute de la part de sénatrices et sénateurs, de diverses sensibilités, qui ont fait part de leur intention de déposer de nombreux amendements qui porteraient en particulier sur :

- Le conditionnement des exonérations fiscales et sociales dont bénéficient les entreprises au respect de l’égalité salariale,

- La pénalisation des entreprises qui n’ont pas établi de Rapport de Situation Comparé (RSC) entre les femmes et les hommes. Seules 43% des entreprises ont un RSC alors qu’il est obligatoire ;

- Des mesures pour encadrer les temps partiels, exercés majoritairement par des femmes,

- Un accès facilité aux titres de séjour pour les femmes victimes de violences,

La CGT sera particulièrement vigilante et active tout au long du débat parlementaire pour que ces engagements aillent à leur terme. Elle continuera en parallèle, lors du débat à l’Assemblée Nationale, à interpeller les députés sur ses propositions, notamment en matière de renégociation des classifications.

Pour garantir l’égalité en matière de retraite : Le projet de réforme des retraites ne permet pas de lutter contre les inégalités en matière de retraite . Pire, en prévoyant d’allonger la durée de cotisation, ce projet pénalisera d’abord les femmes. La CGT rappelle ses revendications, notamment :

La CGT rappelle ses revendications, notamment sur :

- La surcotisation des emplois à temps partiel, pour permettre  d'ouvrir les mêmes droits à retraite que les temps pleins ;

- La remise en cause des dispositions précédentes qui ont particulièrement pénalisé les femmes en particulier : Le report des bornes d’âge de 65 à 67 ans, la décote et le calcul des pensions sur les 25 meilleures années ;

- Le droit à la retraite à taux plein dès 60 ans ;

- La revalorisation des minima de pension ;

- L’amélioration des droits familiaux.

La persistance d’inégalités entre les femmes et les hommes est inacceptable. La CGT rappelle d’ailleurs que l’égalité salariale est aussi une ressource : payer les femmes au même niveau que les hommes permettrait de dégager 10 milliards d’euros supplémentaires pour les caisses de retraite d’ici à 2020.

La CGT mettra tout en œuvre pour que l’égalité soit traitée en terme d’enjeu fondamental de société. Elle exige que le gouvernement passe du discours aux actes et adopte des dispositions efficaces et courageuses pour qu’enfin cette discrimination flagrante cesse.

 

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  • : Construire une société pour tous les âges par l'action revendicative et la réflexion. Favoriser la syndicalisation, la continuité syndicale et développer les convergences avec les salariés actifs.
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