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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 12:28
 
La précarité, la flexibilité, le chômage, les bas salaires : ça suffit !
 
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Une action revendicative et conviviale : il y aura un pique nique !
 
    

 

 

Des négociations interprofessionnelles sont en cours entre les organisations syndicales de salariés et les représentants des employeurs sur la «sécurisation de l’emploi ».  L’objectif du patronat est de soumettre le salariat à une régression sociale historique, via, notamment, la casse du Code du travail.

Capture-copie-67-1-.jpgLe 13 décembre 2012, avec la CGT, les salariés, les privés d’emploi et les retraités pourront peser sur les négociations afin d’obtenir des droits nouveaux pour mieux protéger l’emploi, combattre la précarité et mettre fin à la dérive des licenciements faciles, dans le cadre des ruptures conventionnelles de contrats de travail.

Pour donner du corps à ses propositions de régression sociale, Le MEDEF, encouragé par les atermoiements du gouvernement, pousse des cris d’orfraie sur la situation des entreprises, dépeintes comme étant au bord du gouffre. Passés sous silence les 271 millions d’euros de bénéfices partagés par 500 familles françaises en 2011 ! Passés sous silence aussi les 87 millions de bénéfices pour les entreprises du CAC 40 dont 37 millions  ont engraissé des actionnaires ! Peu importe ! 

     article_prudhommes-ok-1--copie-1.jpg    Le Medef se réfugie derrière « La crise » pour tenter de détruire un peu plus encore le Code du travail, les régimes de retraite complémentaire et accroitre la précarité. Le patronat est pourtant  gâté par le gouvernement social-libéral de Jean-Marc AYRAULT. En effet, au titre « d’allègement du coût du travail », 20 milliards d’euros de crédit d’impôt supplémentaire viennent de lui être accordés. Un cadeau  de Noël qui vient enfler la manne de l’aide publique aux entreprises : 172 milliards d’euros donnés précédemment. L’inefficacité de telles mesures n’est pourtant plus à démontrer. Pour preuve :  les 5,2 millions  de demandeurs d’emploi que compte actuellement la France. Les aides publiques, versées sans aucun contrôle sur leur utilisation, ne servent manifestement pas  l’emploi, la formation, l’investissement et la recherche. La Cgt vient d’ailleurs obtenir du gouvernement, une évaluation de leur efficacité.

Le  13 décembre sera l’occasion pour les salariés, les chômeurs et les retraités de crier leur rejet des propositions patronales, vecteur de régression sociale. Ainsi ( et la liste n'est pas exhaustive !) :  

Le patronat veut faire du contrat à durée indéterminée (CDI) le premierimage_gallery-1-.jpg contrat précaire. Il veut généraliser le contrat à durée indéterminé intermittent négocié directement avec le salarié. Un contrat qui nécessite actuellement un accord collectif.

Le chantage à l’emploi n’est pas en reste avec « Les accords du maintien dans l’emploi» La modulation du temps de travail et des salaires serait mise en place dans les entreprises en difficulté. Les mesures prendraient la forme d’un accord collectif dans l’entreprise qui primerait sur le contrat individuel de travail. Le licenciement du salarié qui refuserait la modulation ne serait plus économique mais motivé par le « refus de se voir appliquer unrupture1-1-.jpg accord collectif » Ni la question du maintien dans l’emploi du salarié ni la limitation de la distribution de dividendes aux actionnaires, ne font cependant partie du discours patronal !

Le patronat veut contourner le licenciement économique par la création de nouvelles procédures. Il envisage de les cadrer dans des délais très courts et de restreindre le recours aux expertises. Il propose aussi de soumettre le contentieux du licenciement économique au juge administratif, sachant que la juridiction administrative a la réputation d’être moins favorable aux salariés que la juridiction judiciaire.

Le MEDEF propose aussi de réformer la procédure  prud’homale. Les salaires dus ne pourraient plus être réclamés que pendant 12 mois au lieu de 5 ans actuellement. Les dommages et intérêts seraient limités.

Les retraités et futurs retraités ne sont pas oubliés dans l'entreprise de démolition sociale dont rêve le patronnat.  Le texte du MEDEF propose :     

         Le gel des pensions pendant 3 ans ou une sous indexation (1 point en dessous de l’inflation) pendant 5 ans. Dans les deux cas la perte de pouvoir d’achat serait de de 6 % !

         Le durcissement des conditions d’accès à la réversion avec le versement à partir de 60 ans à l'Arrco au lieu de 55 ans actuellement et  le taux de réversion abaissé de 60% à 54% ;

         La diminution de 10% des retraites versées avant l’âge du taux plein, sans décote, soit 65 ans actuellement, porté progressivement à 67 ans.

  1-20120131210622-1-.jpg

La Cgt juge toutes ces propositions inacceptables.Elles regroupent les vieilles lunes patronales : écarter l’intervention du Juge dans les conflits de travail ; détruire le contrat de travail et la protection qu’il offre au salarié ; limiter au maximum l’intervention du législateur ; isoler le salarié et réduire l’influence et le champ d’intervention des  syndicats ; précariser les retraités.

 

Le 13 décembre 2012,  avec la Cgt, elles seront combattues avec force !

 

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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 09:39

 rsa-vers-une-stabilisation-du-nombre-allocataires-86[1]

2500 chômeurs et travailleurs précaires ont défilé samedi 1er décembre 2012 à Paris, à l'appel de la Cgt Chômeurs et des associations AC !(1) APEIS (2) et MNCP (3). La manifestation marquait la date anniversaire de la naissance du Revenu minimum d'insertion (RMI) remplacé désormais par le Revenu de solidarité active ( RSA)

 

    chomeurs-manif-01-12-12[1]"Nous attendions de voir ce que l’on avait annoncé sur « le changement c’est maintenant », mais tous nos contacts, que ce soit avec les cabinets ministériels, Pôle emploi ou les autres organismes ne nous rassurent pas", ont indiqué dans une déclaration commune les organisations de chômeurs. Elles ont appelé à la résistance à l'heure où 100 millions de personnes vivent en Europe sous le seuil de pauvreté, dont 8 millions en France.  541004 414860308567280 1184209236 n[1]

Parmi les revendications des manifestants figuraient notamment la création d'un véritable service public de l'emploi, la prise en compte des problématiques d'emploi des jeunes, des femmes et des seniors plus souvent précarisés, la revalorisation du RSA et l'attribution pour Noël, à chaque demandeur d'emploi, d'une prime de 500€. Des demandes qui n'ont rien de déraisonnables sachant que 500 familles en France se sont chomeurs-81952-1-.jpgpartagé 271 millions d'euros en 2011 et que les entreprises du CAC 40 ont réalisé 87 millions de bénéfices dont 37 sont partis dans la poche des actionnaires. femmesprecarite-300x168-1-.jpg

Cette manifestation s’est tenue à quelques jours de la Conférence nationale sur la pauvreté des 10 et 11 décembre qui doit aboutir à un "plan quinquennal" de lutte contre les exclusions.

 

 

 

(1) AC :Agir Contre le Chômage

(2) APEIS : Association pour l'Emploi, l'Information et la Solidarité des Chômeurs et Travailleurs Précaires

(3) MNCP :  Mouvement National des Chômeurs et Précaires

 

 

 

 

 auton448-1-.jpg

 

 

 

 

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1 décembre 2012 6 01 /12 /décembre /2012 12:56

Communiqué de l’U.S.R. C.G.T. de la Manche

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SAUVONS L’AIDE EUROPEENNE ALIMENTAIRE

safe_image-1-.jpg 

Le 14 novembre dernier, à l’appel de la Confédération Européenne des syndicats, dans 28 pays européens, les salariés, les retraités et les demandeurs d’emploi se sont mobilisés contre les politiques d’austérité qui n’amènent que fermetures d’usines, restructurations, et dégradation du pouvoir d’achat. Il faut tourner le dos à ces politiques de récession et s’engager résolument dans une politique tournée vers une autre répartition des richesses, une Europe sociale.

 C’est aussi le cri d’alarme que viennent de lancer les organisations humanitaires  - secours populaire, croix rouge, les banques alimentaires, restos du cœur – qui bénéficient de l’aide alimentaire européenne, car celle-ci est gravement menacée. L’Union Européenne vient en effet deimage 66421009[1] décider de supprimer, en janvier 2014, le programme d’aide aux plus démunis (PEAD), et de le remplacer par autre programme en baissant de près d’un tiers les ressources accordées aujourd’hui aux associations, à un moment où elles sont de plus en plus sollicitées. La suppression de ce plan aurait pour conséquence de couper les vivres littéralement à 18 millions d’européens, dont 4 millions de Français. « Pour ces gens, il ne s’agit pas d’un supplément pour améliorer le quotidien, mais bien de la seule ressource pour manger. Si le PEAD disparait, ils n’ont plus rien ». blog--palette-aide-alimentaire-europeenne-1-.jpg

Toutes les catégories de la population sont touchées, mais celles qui sont le plus difficulté sont les femmes seules avec enfants, les travailleurs pauvres, les immigrés, et – ce qui est particulièrement douloureux – de nombreux retraités qui ont travaillé toute leur vie. 2121-1--copie-1.jpgDans notre Département, où le montant moyen des pensions est parmi les plus faibles de France, l’USR CGT de la Manche ne peut tolérer que soient  traités de façon aussi indigne toutes les catégories touchées, et particulièrement les retraités, dont le montant des retraites est loin de pouvoir répondre à leurs besoins.

 

2377-associations-humanitaires-d-entraide-d-action-sociale[ 

L’USR CGT appelle tous les retraités de la Manche à refuser cette politique d’austérité néfaste de l’Union Européenne, à participer aux  actions des organisations humanitaires pour exiger le maintien des aides européennes et à continuer le combat pour une Europe vraiment sociale et solidaire en rejoignant la CGT.

      ce2c7_CGT-cestnous--800x600--1-.jpg

                                                                                    Cherbourg, le 26 novembre 2012

 

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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 11:32

crise-greve-salaries_9-1-.jpg

Empêchons le Medef d’imposer de nouvelles mesures régressives !

agirc-arrco-1-.pngLa situation financière de l’Arrco et de l’Agirc est dégradée, notamment du fait de la crise. La destruction massive d’emplois, la précarisation et la stagnation salariale conduisent à une baisse, relative ou absolue, de la masse salariale, et par voie de conséquence à une baisse des cotisations. Depuis maintenant trois ans, les régimes puisent dans leurs réserves pour équilibrer leurs comptes. Mais ces réserves ne sont pas inépuisables.

 Le Medef veut profiter de cette situation pour imposer des nouvelles mesures régressives, qu’il qualifie par avance de mesures « conservatoires.retraite_cadres-1-.jpg 

Comme il se refuse à la moindre augmentation des ressources, la seule possibilité qui resterait serait donc de réduire le niveau des droits en cours d’acquisition, de revaloriser les pensions à un niveau inférieur aux prix, voire de ne pas les revaloriser du tout, de durcir les conditions de la réversion. Ainsi le patronat est favorable au passage du taux de 60 % à 54 %. Il voudrait porter l’ âge minimum Arrco de 55 à 60 ans.


Il est même évoqué la possibilité de modifier les deux conditions requises pour une retraite sans abattement : augmenter la durée de cotisation et reculer une nouvelle fois l’âge, qui passerait à 64 ans pour la génération née en 1959.

 

Non content d’être un des principaux responsables de la crise en cours, le patronat veut en faire payer le prix aux salariés et aux retraités. Une volonté constante qui s’inscrit bien dans l’objectif d’imposer l’austérité aux salariés et aux retraités.

 

Pour la CGT, il est possible de financer les régimes afin de garantir le niveau deAAretsec-1-.jpg pension.  Les études montrent que soumettre à cotisations la participation mais aussi l’intéressement, l’abondement des PEE, et des Perco ainsi que les stocks options et les actions gratuites, permettrait d’obtenir une rentrée supplémentaire de plus de 2 milliards d’euros par an pour l’Arrco et l’Agirc, soit la moitié du déficit annuel. De même, la mise à contribution des revenus financiers des entreprises qui apporterait chaque année 10 milliards d’euros supplémentaires dans les régimes, soit 2,5 fois le déficit annuel.

Les deux dispositions économiquement supportables pour tous, permettraient d’envisager l’avenir plus sereinement. Les droits futurs pourraient être améliorés et garantis.

Les salariés et les retraités, rassemblés avec leurs organisations syndicales, peuvent imposer à la partie patronale, le Medef en particulier, la mise en œuvre des dispositions favorables aux retraités actuels et futurs.

1319_1319-1-.jpg 

 

 

        Arrco

Agirc

Nombre de cotisants (2010)

   18 millions

   4 millions

Nombre de retraités (2010)

  11,48 millions

   2,6 millions

Pension moyenne (2010)

       299,75€

   752€

Pension femmes/hommes (2010)

            58%

    40%

Valeur du point au 1/04/2012

        1,2414€

   0,4330€

« Prix d’achat » du point au 1/04/2012

      15,0528€

   5,2509€

  Source : Arrco et Agirc


Déficit des deux régimes en 2011 = 3,8 milliards d’euros.
Cotisations sur intéressement, participation… = plus de 2 milliards d’euros par an.
Mise à contributions revenus financiers des entreprises = 10 milliards de ressources supplémentaires par an.

(1 )  PEE : Plan d'épargne entreprise. Le salarié constitue un portefeuille de valeurs mobilières (actions) avec l'aide de l'entreprise.

(2)   PERCO : Plan épargne pour la retraite collectif. Le salarié constitue une épargne accessible à la retraite, sous forme d'une rente ou d'un capital. 

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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 20:10
 
 
 
 
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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 16:02

agirc-arrco 2[1]

"Une grande partie de l’effort doit porter sur les prestations »

C’est par ces mots que la délégation patronale a entamé la présentation de ses propositions pour les régimes Arrco et Agirc à l’occasion de l’ouverture des négociations.

Prétextant de la situation financière dégradée des régimes, le Medef a clairement annoncé la couleur. Il a d’ailleurs indiqué que les dispositions avancées étaient « peu plaisantes »… Quelle élégance ! La mesure phare consisterait en un gel des pensions pendant 3 années ou une sous indexation (1 point en dessous de l’inflation) pendant cinq ans.

Dans les deux cas, la perte de pouvoir d’achat s’élèverait à environ 6 %, en supposant une inflation moyenne de 2 %.

D’autres mesures sont également évoquées, en particulier pour durcir les conditions d’accès à la réversion.  

Une autre mesure, un peu compliquée pour les non initiés, a également été proposée : elle consisterait en un abattement de 10 % sur la part AGFF(1)Agff projet[1] pour les salariés n’ayant pas atteint l’âge d’annulation de la décote, soit 65 ans, porté progressivement à 67 ans et jusqu’à cet âge. Quand on pense que les initiateurs de telles mesures nous disent que le système est trop compliqué et que cela justifie une réforme de l’ensemble du système…

 

Ce qu’il faut en fait retenir, c’est une baisse supplémentaire de la pension.

Compte tenu du caractère très régressif des dispositions proposées par la délégation patronale, la CGT a proposé de suspendre la séance pour unjustice-marteau-1-.jpg retour vers ses instances. Le Medef a refusé. La CGT a donc décidé de quitter la séance, se refusant à engager les discussions sur de telles bases.

Des dispositions sont d’ores et déjà prises pour informer les salariés et les retraités de la situation.

Il apparaît très clairement que seule la mobilisation des salariés et des retraités permettra d’engager les discussions sur de toutes autres bases, plus conformes à leurs intérêts. tous-dans-larue-avec-la-cgt2-1-.jpg

  (1) AGFF : Association pour la gestion du fonds de financement. Elle assure le surcoût des départs avant l'âge du taux plein. L'AGFF résulte d'un accord entre les partenaires sociaux. Sans cet accord, les pensions ARRCO et AGIRC seraient liquidées à l'âge légal avec une perte de 22%.  

 

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 10:04
009
Au nom de l'intersyndicale, prise de parole par Anne Levaslot de l'Union Locale des Syndicats Cgt de Cherbourg.
 
A Cherbourg-Octeville,  la Cgt, la FSU et Solidaires ont rassemblé 400 personnes pour dire leur rejet des politiques d'austérité mises en place partout en Europe. La journée du 14 novembre était organisée à l'initiative de la Confédération Européenne des Syndicats (CES) qui exige de la part des Etats de l'Union Européenne, une autre politique, source de croissance et de progrès social.
  
   
Il faut attendre quelques secondes pour lire la vidéo
 
Certes, la France ne vit pas une situation aussi dramatique que celle de la Grèce, de l'Espagne et du Portugal. Mais le gouvernement social-démocrate de Jean-Marc Ayrault, conduit une politique d'austérité caractérisée par l'octroi de nombreux privilèges au pouvoir financier, un gel des salaires, une augmentation des impôts et des taxes et une baisse généralisée des dépenses publiques.
L'Union Syndicale des retraités Cgt de la Manche estime urgent de mettre fin aux politiques destructrices et de renouer avec la croissance .  
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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 09:27
Mobilisation européenne du 14 novembre
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Dans un communiqué commun en date du 5 novembre, les organisations syndicales de retraités (CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FGR-FP et UNSA) appellent à participer à la journée d’action et de solidarité organisée le 14 novembre par la CES (Confédération européenne des syndicats).

La FERPA (Fédération européenne des retraités et personnes âgées) participera aux manifestations et tout particulièrement à celle organisée à Bruxelles.

Elles expriment leur ferme opposition aux mesures d’austérité qui plongent l’Europe dans la stagnation économique, voire la récession. Ces mesures remettent en cause le modèle social européen. Les retraités sont aussi victimes de ces mesures autoritaires qui réduisent gravement leur pouvoir d’achat.

En France, la situation de l’emploi est catastrophique. Le nombre de chômeurs s’accroît et des milliers de salariés n’accèdent à l’emploi qu’en CDD. Onze millions de personnes sont touchées par l’exclusion dont de nombreux retraités. Les salaires stagnent. Les retraités voient leur pouvoir d’achat diminuer régulièrement.

L'union syndicale des retraités Cgt de la Manche participera à la manifestation organisée à CHERBOURG OCTEVILLE, Mercredi 14 novembre à 10h30, Place de la Mairie

Les politiques de rigueur imposées aux travailleurs et aux retraités de certains pays, notamment en Grèce, en Espagne et au Portugal, conduisent à la destruction des droits sociaux. La cohésion sociale, le dialogue social sont remis en cause. Cette situation est insupportable et menace la construction européenne.

Le 14 novembre, les salariés du privé et du public, les retraités et les chômeurs agiront ensemble pour de meilleures conditions de travail et des conditions de vie plus décentes.

Ils exigeront :
- Une véritable coordination des politiques économiques et des mesures de solidarité concrètes avec les pays les plus en difficulté ;
- La négociation d’un « contrat social » revendiqué par la CES (Confédération européenne des syndicats) au niveau européen, incluant des mesures mettant fin à la concurrence sociale entre les États, en instaurant des standards sociaux européens ;
- Des mesures de relance au plan européen afin de renouer avec une croissance durable et favoriser l’emploi.

Enfin, salariés, retraités et chômeurs manifesteront leur volonté de voir apporter des réponses concrètes aux difficultés que vivent tous les travailleurs en France et en Europe.

Ils affirmeront leur solidarité avec les travailleurs et les retraités espagnols, portugais et grecs.

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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 08:57
La loi du 20 août 2008, offre pour la première fois en France, aux salariés des Très Petites Entreprises (TPE) la possibilité de participer à la désignation des syndicats qui les représenteront dès 2013, lors des négociations et concertations sociales nationales. 
Les retraités sont concernés. Ils sont en effet souvent employeur d'un salarié unique et connaissent souvent  un parent, un voisin ou un ami qui travaille dans une TPE. Les retraités Cgt soucieux de faire avancer la représentativité de leur syndicat dans les Très Petites Entreprises, qui sont encore trop souvent des zones de non-droit social, s' engagent  dans la campagne électorale, avec l' objectif de faire voter les salariés  pour la CGT. Un vote combatif qui leur permettra de conquérir les mêmes droits que l'ensemble du monde du travail.  
  
        
Les militants de la Cgt de la Manche iront au-devant des salariés des TPE, sur le marché,  à VALOGNES le 9 novembre 2012 et à CHERBOURG  le 15 novembre 2012.  D'autres rencontres auront lieu dans le département.   
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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 10:34
Ce n’est pas le travail qui coûte cher mais la rémunération du capital

Contrairement à ce que prône le patronat, ce ne sont ni le coût du travail ni la rigidité du marché du travail qui plombent la compétitivité des entreprises.
Ce sont les salariés par leur travail qui créent les richesses. L’enjeu porte donc sur la répartition des richesses entre le capital et le travail :
- Ce qui va aux salariés : le salaire, y compris les cotisations sociales (part salarié et employeur)
- Le reste étant réparti entre les impôts des entreprises, les investissements et les dividendes aux actionnaires.

 

Part des salaires dans la Valeur ajoutée Part des dividendes dans la valeur ajoutée
1983->1989 : -10% 1985->2011 : de 5% à 25%

     

  Aujourd’hui, la part des salaires dans les richesses créées est plus faible qu’à la sortie de la guerre.
Alors que la rentabilité financière des entreprises est en hausse, le chômage explose et le pouvoir d’achat baisse freinant ainsi la relance économique.
Diviser par deux les dividendes libérerait 120 milliards d’euros pour les investissements productifs, créerait de l’emploi, permettrait de financer la protection sociale et de diminuer le déficit de l’état.

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  • : Retraités C G T Manche
  • : Construire une société pour tous les âges par l'action revendicative et la réflexion. Favoriser la syndicalisation, la continuité syndicale et développer les convergences avec les salariés actifs.
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  • L'union syndicale des retraités CGT de la Manche a pour but de rassembler les salariés retraités, préretraités, pensionnés, veuves et veufs, en vue de contribuer à assurer la défense et l'amélioration de leurs droits et de leurs intérêts
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