Le 8 mai 1945.
La commémoration de la victoire sur le nazisme rappelle ce moment intense de libération mais elle se doit aussi de rappeler ce qui a conduit l’Europe et une grande partie du monde à l’horreur. D’autant que les signes ne manquent pas d’une résurgence des idées et des comportements d’extrême droite que l’on pensait appartenir au passé.
Comment ne pas regretter que c’est précisément ce moment qu’a choisi le Président de notre République pour aller vendre des armes aux dictatures des pays du Golfe et bouder l’invitation de la Russie aux cérémonies commémoratives de la libération du fascisme.
Rappelons que 27 millions de soldats et de civils de l’ex-URSS ont péris dans cette guerre et que c’est en grande partie grâce à leur sacrifice que les armées de Hitler ont pu être mis en échec. Il serait bon de se rappeler également que la France exsangue s’est donné au lendemain de la guerre un programme de reconstruction et de progrès social sans précédent.
Le programme du Conseil National de la Résistance que patronat et gouvernements s’acharnent depuis à vouloir effacer de l’histoire de France. Mais la résistance des salariés fort heureusement continue de faire vivre l’esprit du CNR et son ambition des « Jours heureux ».
La CGT qui a joué un rôle déterminant dans la résistance au nazisme est aujourd’hui un pilier essentiel de la résistance au démantèlement de notre modèle social.
Ainsi, se souvenir c’est préparer l’avenir.
Documentaire sur le Conseil National de la Résistance réalisé par Gilles Perret