Philippe MARTINEZ s'exprime
Les opposants au projet de loi travail, réunis pour une manifestation nationale à Paris par les syndicats CGT et FO, ont commencé à défiler vers 13h30 mardi.
Les provinciaux arrivent sur les lieux de la manifestation
La foule, dense, a pris le départ de la place d'Italie (XIIIe arrondissement) pour rejoindre les Invalides (VIIe), derrière une pancarte de tête proclamant « Pour le retrait. Pour de nouveaux droits ».
En tête du cortège, des drapeaux CGT et Sud omniprésents.
De nombreux provinciaux
Pour cette grande démonstration de rejet du projet de loi de Myriam El Khomri, de nombreux provinciaux ont fait le déplacement en Ile-de-France. C' est le cas de 600 militants CGT et FO de la Manche, partis à l'aube de CHERBOURG, SAINT-LÔ et AVRANCHES.
" Une manif à Paris contre la loi El Khomri ça valait le coup !,"
C'est un gage de collectif, une démonstration de force plus que symbolique. Une conviction de pouvoir gagner après trois mois de conflit social. Cette loi, surtout pas ! Il faut qu'elle soit retirée.
Pas d'essoufflemen, on maintient la pression: avant le départ du cortège les numéros un des syndicats en lutte contre le projet de loi ont une nouvelle fois manifesté leur détermination. « Notre détermination est intacte » Il faut que le gouvernement arrête son obstination et écoute les revendications et ceux qui contestent le projet de loi.
Un pouvoir politique dont la "responsabilité est grande dans ce qui se passe depuis trois mois et demi" a déclaré Philippe Martinez au lendemain de l'arrivée au Sénat du projet de loi.
Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice socialiste de Paris dans la manifestation
Un défilé dense
Le cortège respire les vapeurs de gaz lacrymogène
La manifestation de Paris a réuni 1 000 000 personnes selon l'intersyndicale CGT, FO, 75 000 selon la police. Le cortège est arrivé aux Invalides vers 17H00, très encadré par la police. Il est regretable que la presse de droite et sociale démocrate aient, une nouvelle fois, démesurément commenté les incidents provoqués par les groupes "incontrôlés" souvent noyés dans le défilé ou en marge de celui-ci. Dans un communiqué national, notre syndicat a, comme il le fait systématiquement, dénoncé les violences.
Une atmosphère tendue
Un blessé est soigné sur place
Le mot de la fin