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21 janvier 2018 7 21 /01 /janvier /2018 18:21

 

Plusieurs fois par jour — voire par heure — les médias, y compris les médias publics, nous informent sur les variations du CAC 40. Une telle présentation est intimement liée à une idée fausse, entretenue par les libéraux et le patronat, selon laquelle le cœur de l’économie se bat à la Bourse. Qu’en est-il en réalité ?

Retrouvez ce Flash éco du pôle économique de la CGT en téléchargement sur notre site.

QU’EST-CE QUE LE CAC 40 ?
CAC est l’abréviation de « cotation assistée en continu ». Le CAC 40 constitue le principal indice de la Bourse de Paris. Il est calculé sur la base de la valeur («  cours  ») des actions des 40 sociétés (entreprises industrielles et de services, y compris banques et assurances) les plus importantes présentes à la Bourse de Paris.

Le CAC 40 a été créé en décembre 1987, quelques mois après le fameux « krach de 1987 ». Lors de sa création, la valeur de cet indice était de 1 000 (« 1 000 points de base »). Trente ans plus tard, au 31 décembre 2017, le CAC 40 dépassait les 5 300 (5 312 points exactement).

UN INDICATEUR DE LA FINANCIARISATION DE L’ÉCONOMIE
Les actions des entreprises cotées à la Bourse font l’objet de transactions permanentes. De ce fait, la «  capitalisation boursière » d’une entreprise cotée à la Bourse peut varier, et varie effectivement, dans le temps. La capitalisation boursière résulte de la multiplication du nombre d’actions composant le capital d’une société par le cours de Bourse de ces actions à une date donnée.

La capitalisation du CAC 40 représente la somme de la capitalisation boursière des sociétés qui composent cet indice. Elle a été multipliée par plus de 20 en l’espace de trente ans : en 1987, lors de la création du CAC 40, sa capitalisation boursière était de 56,5 milliards d’euros. Elle a atteint 1 179 milliards en 2017. Par comparaison, le produit intérieur brut (PIB) de la France était de 860 milliards d’euros en 1987 ; il est de l’ordre de 2 270 milliards en 2017.

La comparaison de l’évolution du CAC 40 — qui témoigne de l’état de la Bourse — et celle du PIB — qui exprime la capacité réelle de la production des biens et services — est très instructive. Entre 1987 et 2017, le PIB a été multiplié par 2,6. Sur la même période, la capitalisation boursière du CAC 40 a été multipliée par 21, presque dix fois plus vite que la hausse du PIB.
Cet écart impressionnant entre l’évolution de la valeur ajoutée générée à travers la production des biens et services (PIB) et celle de la capitalisation boursière du CAC 40 est un indicateur important de la financiarisation de notre économie.

UN GONFLEMENT DE LA CAPITALISATION BOURSIÈRE DES SOCIÉTÉS DU CAC 40
En 2017, la première capitalisation boursière du CAC 40 revient à LVMH avec 128 milliards d’euros. Lors de la création du CAC 40 en 1987, la capitalisation boursière de LVMH était de 2,63 milliards d’euros et cette entreprise occupait la 7e place en termes de capitalisation boursière. Sa capitalisation boursière a donc été multipliée par presque 50 (48,7 plus exactement) en l’espace de trente ans.

Il convient aussi de rappeler le cas d’Elf Aquitaine avec une capitalisation boursière de 3,51 milliards d’euros en 1987 (1re place).
Le pétrolier Total occupe la 2e place en 2017 avec une capitalisation boursière de 116,7 milliards d’euros. Même s’il ne s’agit pas de la même société, on note une capitalisation boursière multipliée par 33.

Trois autres sociétés se trouvent parmi les dix premières capitalisations boursières du CAC 40 aussi bien en 1987 qu’en 2017 : BNP-Paribas (Paribas en 1987), AXA (Compagnie du Midi en 1987) et Danone (BSN en 1987).
La capitalisation boursière de BSN (Danone) est passée de 3 milliards d’euros (3e place en 1987) à 47,6 milliards en 2017 (10e place). Elle a été multipliée par 16.

La capitalisation boursière de Paribas est passée de 2,7 milliards d’euros (6e place en 1987) à 78,8 milliards en 2017 (4e place). Elle a été multipliée par 29.

Enfin, la capitalisation boursière d’AXA est passée de 2,35 milliards (9e place en 1987) à 62,3 milliards (7e place en 2017). Elle a été multipliée par 26. Au total, en l’espace de trente ans la capitalisation boursière des dix premières sociétés du CAC 40 a été multipliée par 29, passant de 28 à 800 milliards d’euros (précisons que la composition des «  dix premiers de la classe  » n’est pas la même en 1987 et en 2017).

Selon les libéraux et le patronat, le développement des marchés financiers — dont les évolutions de la Bourse sont un indicateur — serait nécessaire pour le bon fonctionnement de l’économie. Effectivement, nous constatons une forte hausse de la Bourse et de sa place dans l’économie. Qu’en est-il alors des indicateurs économiques et sociaux ?

Les actionnaires ont largement profité de ces évolutions. Ainsi, les sociétés du CAC 40 ont versé plus de 540 milliards d’euros à leurs actionnaires au cours des dernières années. Mais pour le monde du travail, le développement des marchés et la financiarisation de l’économie auront été synonymes de plus de souffrances.

Pour déconstruire le discours idéologique des libéraux et du patronat selon lequel il faut favoriser le développement des marchés financiers pour améliorer la situation économique, il suffit de comparer l’évolution du CAC 40 avec celle de quelques indicateurs économiques et sociaux comme l’emploi, le chômage et la précarité.

Rappelons que l’indice CAC 40 est passé de 1 000 en 1987 à 5 312 en 2017, après avoir atteint un sommet de 6 922 en septembre 2000. Pendant ce temps, la part de l’industrie dans l’emploi total a chuté de 18 % en 1987 à 10 % en 2017. Autre indicateur important : sur la base de l’indice de 100 en 2010, la production industrielle est passée de 111 en 1990 à 105 en 2017. Sur la même période, la production est passée de 112 à 107 dans l’industrie manufacturière. Ces chiffres attestent d’un recul de l’industrie en termes d’emploi et de production, avec des conséquences néfastes pour les salariés et les territoires. Ce recul va de pair avec la financiarisation de l’économie, la permanence d’un chômage massif et le développement de la précarité et des inégalités.

En effet, le nombre de demandeurs d’emploi selon la définition du Bureau international du travail (BIT) est passé de 2,1 millions en 1987 à 2,7 millions en 2017, le taux de chômage passant de 9 à 9,7 %, après avoir atteint 11 % en 1997. Pendant ce temps, le taux d’emploi à temps partiel — qui est un indicateur de la précarité de l’emploi — est passé de 11,7 % en 1987 à 19,2 % en 2016, dernière année pour laquelle les données sont disponibles. Enfin, le Smic horaire était de 4,24 euros au 31 décembre 1987 et de 9,76 euros au 31 décembre 2017. En l’espace de trente ans, les actionnaires du CAC 40 ont vu la valeur moyenne de leurs actions multipliée par cinq, alors que le Smic n’a été multiplié que par deux.

En résumé, au cours des trente dernières années, les actionnaires du CAC 40 se sont enrichis aux dépens des travailleurs.

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17 janvier 2018 3 17 /01 /janvier /2018 19:37

Les personnels des EHPAD, privés et publics, sont à bout de souffle. Elles et ils ont décidé de se mobiliser. Leur objectif : obtenir des conditions de travail décentes pour dispenser des soins efficients aux personnes accueillies. Les retraités se joignent à leur mouvement.

Les retraité.e.s concerné.e.s...

Le pourcentage des personnes âgées accueillies en établissement est faible. Mais toutes et tous sont préoccupés par l'idée de devoir, dans un futur que chacune et chacun espère le plus lointain possible, être obligés d'avoir recours à un hébergement en EHPAD ((Etablissements d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes). Il faut le dire, le contexte actuel des conditions d'hébergement sont loin d'encourager et de rassurer.

Le mépris des plus fragiles doit cesser

Depuis de nombreuses années les politiques sont interpellés sur ces questions sans effets. Les améliorations sont inexistantes et aujourd'hui les situations s'aggravent compte tenu des dernières mesures budgétaires prises qui diminuent moyens financiers des établissements.

Dans les établissements privés, les grands groupes sont de plus en plus avides de faire des bénéfices et de les redistribuer à leurs actionnaires et ne s'inquiètent guère de la qualité des services rendus et des conditions de travail des personnels.
Dans les établissements publics, la réduction des politiques publiques impactent directement les moyens de fonctionnement.

Mais partout, dans le privé, comme dans le public, les effectifs médicaux, soignants, médicaux-techniques, administratifs et techniques sont bien en deçà de ce qui est nécessaire pour fonctionner 7 jours sur 7 et 365 jours par an...
Les places, les structures et les équipements adaptés font défaut.
Les démarches de prévention pour regagner de l'autonomie ou limiter la perte sont impossibles à réaliser.

Des coûts prohibitifs

Les coûts laissés à la charge des résidents et de leurs descendants sont totalement prohibitifs pour des prestations le plus souvent très moyennes voire inacceptables et inhumaines.
Ce qu'il reste chaque mois au résident et son conjoint pour vivre est en dessous des besoins...

Le droit à la qualité des prestations

Les résidents, les familles, les retraité.e.s sont en droit d'exiger, à domicile comme en établissement que se mettent en place des accueils et accompagnements personnalisés. Parce que nous sommes toutes et tous différents, il faut dépasser les standards, les "procédures" systématiques, les soins "à la chaine".
Les demandes, les attentes, les besoins (y compris fondamentaux) exprimés par les résidents et/ou leurs familles doivent faire l'objet d'attentions et de démarches spécifiques à chacune et chacun.

Des revendications à faire entendre

• Des créations de places en EHPAD en relation avec l'évolution de la démographie et de la demande, le maintien à domicile ayant ses limites...
• Des structures publiques adaptées, dotées d'équipements performants,
• Des effectifs qualifiés, bénéficiant de formations permanentes, correctement rémunérés, et en nombre correspondant à un ratio privilégiant la prévention et l'accompagnement de qualité et individualisé,
• Des conditions de travail favorisant la sérénité de toutes et tous : personnels, résidents, familles, ainsi que la qualité d'accompagnement des résidents.
• Un "reste à vivre" permettant au résident et son conjoint de vivre décemment.

Avec les personnels des EHPAD et les familles

Se faire entendre et porter des revendications justes sur cette problématique de l'accueil en EHPAD est une véritable opportunité. Il faut absolument se saisir de cette dynamique jusqu'à l'obtention du meilleur pour les plus fragiles d'entre nous.

L’UCR CGT appelle l’ensemble de ses organisations à manifester leur soutien aux personnels des EHPAD et à se joindre aux rassemblements décidés par leurs organisations syndicales le 30 janvier.

 

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16 janvier 2018 2 16 /01 /janvier /2018 19:57

   Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. »

La CGT se bat au côté des  migrants depuis des décennies pour faire respecter leurs droits et en gagner de nouveaux.

Ces dernières semaines, les velléités gouvernementales ont amplifié, via deux circulaires infamantes, les attaques contre les droits fondamentaux humains consacrés par la déclaration universelle des droits de l’Homme qui précise dans son premier article que « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. »

Or, aujourd’hui, M. Macron et son gouvernement prépare un projet de loi indigne des valeurs de la patrie des droits de l’Homme en voulant « trier » entre bons et mauvais migrants… Les bons seraient celles et ceux fuyant la guerre et les persécutions, les mauvais celles et ceux fuyant la misère économique ou les catastrophes climatiques…

C’est vite oublier que ce sont les logiques capitalistes chères à M. Macron qui organisent les désordres mondiaux en favorisant le commerce des armes et les guerres, en appauvrissant par le pillage de leur ressources bon nombre de pays dit « en voie de développement » et en saccageant la planète par des modes de production et de consommation qui obèrent l’avenir même de l’humanité.

Fidèle à sa boussole financière, M. Macron « le président des riches » fait le choix de traquer les plus humbles y compris les mineurs isolés jusque dans les lieux d’hébergement pour les « trier » et les renvoyer vers l’enfer qu’ils et elles ont quitté. Au lieu de s’attaquer à la croissance exponentielle des inégalités, ce même gouvernement détruit « en même temps » et cyniquement les administrations de contrôle qui pourraient permettre l’application du droit, la lutte contre les fraudes fiscales et sociales et assurer l’égalité de traitement quelle que soit la nationalité.

La CGT continue d’organiser la riposte avec les salarié-e-s des services publics et associations qui portent secours, accueillent et accompagnent les migrant-e-s mais aussi en organisant les luttes des travailleuses et travailleurs migrants qui participent eux aussi à la création de richesse dans notre pays. Au-delà de cette réalité économique et trop souvent niée, c’est le combat pour le respect des droits fondamentaux humains, pour la dignité de toutes et tous qui nous anime.

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15 janvier 2018 1 15 /01 /janvier /2018 19:53

Le scandale Lactalis, résultat d’une politique sociale dramatique

 

Du fait d’une contamination d’un lait pour bébés de la marque Lactalis par la salmonelle, 37 bébés en France ont été atteints de la salmonellose, dont 18 ont été hospitalisés. Un nourrisson a également été contaminé en Espagne. Pour la CGT, les suppressions de personnel, aussi bien chez Lactalis qu’à la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), sont la véritable cause de ce nouveau scandale sanitaire.

         

Que penser de ce nouveau scandale sanitaire qu’est l’infection par la salmonellose de bébés, suite à l’absorption d’un lait de la marque Lactalis ? Pour Julien Huck, secrétaire général de la Fédération nationale agroalimentaire et forestière (Fnaf CGT), les causes de ce nouveau scandale sont à chercher dans la politique sociale de l’entreprise Lactalis.

Outre des conditions de travail déplorables, des licenciements à tout-va, et des externalisations sans fin, Lactalis pratique également le lean management : on impose aux salariés le lavage des machines, alors que cette tâche, délicate, devrait être confiée à des équipes spécialisées, spécialement formées à cet effet. Pas plus qu’il n’y a d’équipes spécialisées en la matière, il n’existe de contrôle, depuis l’arrivée du lait jusqu’à son conditionnement, établi sur la base d’un cahier des charges internes qui respecte les normes européennes.

Rien de tout cela n’existe chez Lactalis, argumente la Fnaf-CGT. En lieu et place, la direction de Lactalis cherche des boucs émissaires et désigne les salariés de production et de laboratoire. « Du fait de leurs conditions de travail dégradées, les salariés ne disposent pas de moyens et de temps suffisants pour faire leur travail », ajoute la Fnaf-CGT.

Suppression d’emplois à la DGCCRF

Pour le syndicat national des agents de la concurrence, de la consommation, et de la répression des fraudes (SNACCRF-CGT), le scandale Lactalis « révèle les conséquences de l’addition d’une désorganisation de la DGCCRF et des politiques assumées des suppressions d’emploi ». Les effectifs de la DGCCRF, qui ont pour tâche le contrôle d’entreprises comme Lactalis, sont passés de 3600 en 2008, à 3000 en 2012. « Ainsi le CCRF implanté en Mayenne a vu ses effectifs fondre de moitié depuis une dizaine d’années, passant d’environ 15 à 7-8 agents, pour accomplir ses missions à l’échelle du département ».
Dans le cadre du plan de réduction d’effectifs dans la fonction publique Cap 2022, de nouvelles suppressions d’emplois sont prévues. Dans le même temps, ajoute le SNACCRF-CGT, la possibilité pour la DGCCRF de saisir la justice s’est considérablement réduite, au profit de suites administratives, voire d’une absence de suite.

Ainsi, le gouvernement veut faire passer un projet de loi qui promeut le droit à l’erreur et le droit au contrôle sans sanction. L’adoption de ce texte ferait de la DGCCRF un organe de conseil aux entreprises. « Pour répondre aux enjeux primordiaux de santé, de sécurité et de loyauté, dont la responsabilité incombe à l’État, la CGT propose pour la DGCCRF une tout autre organisation du service associée à des recrutements d’inspecteurs et contrôleurs de la CCRF implantés dans les départements pour atteindre un effectif national de 4 000 agents et que s’exerce une véritable police économique. »

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10 janvier 2018 3 10 /01 /janvier /2018 13:17

RUPTURES CONVENTIONNELLES COLLECTIVES

Les ordonnances MACRON devaient faciliter l’emploi… Comme l’avait dénoncé la CGT, c’est tout le contraire qui se passe.
L’idée que licencier plus facilement aiderait à lutter contre le chômage pourrait être risible si elle n’allait pas encore provoquer des drames humains…

L’encre des textes de loi sur l’élargissement des modalités facilitant les ruptures conventionnelles a tout juste eu le temps de sécher que de nombreuses entreprises s’en servent dès aujourd’hui pour « dégraisser » leurs boîtes. C’est la première mesure de la loi MACRON à se mettre en place, mesure qui du reste, n’était pas prévue dans le projet initial.
Elle permet d’écarter toutes les règles du licenciement économique collectif en cas de plan de départs volontaires et, notamment, elle permet à l’employeur de se soustraire à la mise en place d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE).

Ce dispositif est le moyen de contourner la procédure de licenciement économique.
Avec la rupture conventionnelle collective, l’employeur n’aura plus l’obligation de justifier de difficultés économiques et de favoriser le reclassement des salariés licenciés. Ainsi, les garanties contenues dans les procédures de licenciements économiques sont éclatées.
Cela va fragiliser tout le marché du travail puisque les verrous posés par la loi en matière de rupture des contrats de travail sautent. De ce fait, le CDI n’a plus qu’une valeur symbolique de sécurité pour le salarié.
Quelle aubaine !
C’est un boulevard pour certaines entreprises qui pourront se « débarrasser » à moindre coût de salarié-e-s ayant de l’ancienneté et donc considéré-e-s comme « trop payé-e-s » et recruter en même temps des précaires, corvéables et jetables, pratique qui va assurément accélérer la perte des compétences, qualifications et savoir-faire.

Ce dispositif est un recul supplémentaire pour les droits des travailleurs.
Aujourd’hui, PSA, qui affiche 1,5 milliard de bénéfices au 1er semestre 2017 annonce 2200 suppressions d’emploi dont 1300 ruptures conventionnelles collectives et 900 congés seniors. Pimkie - chaîne dépendante du groupe Mulliez regroupant un ensemble de grandes enseignes - prévoit 208 ruptures conventionnelles. Demain, ce seront Le Figaro, Les Inrocks, sans oublier d’autres marques de prêt-à-porter dont Jules, Bizzbee, Brice, etc.

La CGT se bat pour un code du travail du XXIème siècle avec des propositions concrètes, réfléchies, réalisables.
Autre exemple de ce que propose la CGT : un Nouveau statut du travail salarié (NSTS) qui concerne l’ensemble du salariat, du privé comme du public, quel que soit la taille de l’entreprise ou le service pour celles et ceux qui sont en emploi. Il permettra à chaque salarié-e, de la sortie du sys¬tème scolaire à la fin de sa carrière professionnelle, de disposer d’un certain nombre de droits cumulatifs et progressifs, transférables d’une entreprise à l’autre, d’une branche à l’autre, opposables à tout employeur. Ils constitueront un socle commun de droits interprofessionnels, base de la construction de tout statut et convention collective, dans le respect de la hiérarchie des normes et du principe de faveur.

Pour la CGT, la lutte contre les Ordonnances Macron ne fait que commencer.

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10 janvier 2018 3 10 /01 /janvier /2018 13:05
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5 janvier 2018 5 05 /01 /janvier /2018 14:54

Mairie de Longwy

Déni du droit de grève à la Maison de la petite enfance

 

                                       

La totalité des agents de la Maison de la petite enfance de Longwy en Meurthe-et-Moselle étaient en grève hier, jeudi 4 janvier, pour réclamer notamment le respect du taux d’encadrement des enfants, le versement de la bonification indiciaire légale et la pérennisation des contrats précaires.

Réponse de la mairie : refusant d’engager les négociations durant la période de préavis elle a fait remplacer les grévistes par des intérimaires non qualifiés à s’occuper de jeunes enfants !

Une attitude méprisante à tous les égards : non respect de la loi régissant le droit de grève, mépris à l’égard des agents et de leurs revendications légitimes, négation de la sécurité des enfants.

Le Fédération CGT Services publics a fait savoir dans un communiqué de presse qu’elle exige l’ouverture immédiate de négociations avec l’employeur et attend du préfet qu’il fasse respecter la loi.

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4 janvier 2018 4 04 /01 /janvier /2018 15:02

De nombreux-ses retraités ont reçu le versement de leur pension complémentaire. Quelle ne fut pas la surprise d' un grand nombre  de pensionnés de se voir imposer 1,7% d’augmentation de la CSG, contrairement aux annonces faites par le gouvernement, que seules les pensions supérieures à 1 200 euros net seraient concernées.

C'est faux !

En fait, la circulaire gouvernementale indique que le calcul se fait sur le revenu fiscal. La mesure  pénalise donc quasiment tous les retraités.

Par contre, le gouvernement des riches  n’est pas en reste sur l’augmentation des prix : pain, mutuelles,  gaz, électricité, assurances, carburants etc.…ni sur la baisse du montant des APL. Tous les retraités sont concernés par une baisse significative de leur droit à une vie digne.

Il est  temps de montrer haut et fort notre mécontentement.

L’USR CGT 50 vous invite à participer aux actions  envisagées dans la Manche.

 

 

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3 janvier 2018 3 03 /01 /janvier /2018 19:13

Les retraités vous souhaitent une très mauvaise année M. Macron

...pour que la nôtre soit meilleure.

Les retraités absents des voeux présidentiels ! Vous n'avez pas fini de nous entendre M. Macron et on ne vous oubliera pas, nous.
L’UCR CGT présente à ses adhérentes et adhérents,  et à toutes celles et tous ceux qui souffrent des politiques mises en place, ses meilleurs vœux de santé pour eux-mêmes et leur famille et une excellente année militante.
 

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31 décembre 2017 7 31 /12 /décembre /2017 19:07
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Présentation

  • : Retraités C G T Manche
  • : Construire une société pour tous les âges par l'action revendicative et la réflexion. Favoriser la syndicalisation, la continuité syndicale et développer les convergences avec les salariés actifs.
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  • L'union syndicale des retraités CGT de la Manche a pour but de rassembler les salariés retraités, préretraités, pensionnés, veuves et veufs, en vue de contribuer à assurer la défense et l'amélioration de leurs droits et de leurs intérêts
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