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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 15:59

Grégory Roux CGT-Cheminots sur France Info

 

Le lundi 9 mars 2015 sur France Info, Grégory Roux, secrétaire général adjoint de la CGT-Cheminots, a expliqué que son syndicat voulait "une réforme ferroviaire qui parte des véritables problématiques vécues par les usagers au quotidien".

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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 19:37

La résiliation des concessions d’autoroutes refusée par le gouvernement 

 Le groupe de travail parlementaire sur l’avenir des concessions autoroutières vient de remettre son rapport au gouvernement. Les rapports de la Cour des comptes et de l’Autorité de la concurrence avaient déjà démontré la manne financière que représentent les autoroutes pour les sociétés concessionnaires.

Le groupe de travail devait étudier une alternative autour de trois points :

  • Endiguer cette situation de rente pour les actionnaires des sociétés privées d’autoroutes (SCA) ;
  • Faire en sorte que ces profits soient injectés dans le domaine public pour financer les réseaux, les infrastructures et d’autres modes de transports ;
  • Trouver une solution pour mettre fin aux hausses injustifiées des péages d’autoroutes.

Ce groupe de travail a été court-circuité et instrumentalisé par le gouvernement, la haute administration de Bercy et des ministères de l’écologie et des transports ainsi que par l’intervention du ministre de l’Economie annonçant que toute renégociation des contrats était impossible et qu’il fallait coûte que coûte lancer le plan de relance autoroutier d’un montant de 3,27 milliards d’euros sous forme d’adossement aux concessions existantes, validé par la Commission européenne, et qui aura pour effet de rallonger la durée des concessions existantes avec une hausse des tarifs des péages.

Ce nouveau passage en force du gouvernement a d’ailleurs provoqué la colère du rapporteur Jean-Paul Chanteguet, Président de la Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire de l’Assemblée nationale, qui a claqué la porte du groupe de travail, ainsi que l’opposition de plusieurs parlementaires.

Pour la CGT, il s’agit d’un simulacre de démocratie qui valide une situation évidente de rente financière des entreprises concessionnaires pour la gestion d’un bien public. Le lobby des sociétés concessionnaires a voulu démontrer que le profit engendré calculé sur le long terme n’est plus que de 9% par rapport aux 20 et 24% sur un exercice annuel : placement néanmoins juteux comparativement au placement privilégié des français, le livret A qui n’est que de 1%.

Les mesures proposées in fine par le groupe de travail se résument à ne pas remettre en cause les concessions existantes et à imposer un plan de relance autoroutier accompagné de « mesurettes », telles que la modulation des tarifs pour les voitures propres, le covoiturage et un tarif « privilégié » pour les jeunes.

Comme il l’a fait pour « l’écotaxe poids lourds », le gouvernement se range une nouvelle fois du côté des lobbys des grands groupes financiers en renvoyant les financements sur les usagers et les contribuables.

La CGT est opposée à la mise en œuvre du plan de relance autoroutier : il ne fera qu’amplifier la rente financière des SCA qui, pour chaque projet autoroutier, aura recours à des adossements aux concessions existantes. Il est à noter qu’une directive européenne est en cours pour permettre ces adossements à hauteur de 50% du réseau initial, ce qui officialise un système de concessions permanentes avec une probabilité quasi nulle du retour de la gestion des autoroutes dans le giron de l’Etat.

Pour la CGT, la route est un bien public qui ne doit pas engendrer des profits pour le secteur privé. La seule solution passe par la résiliation des concessions tel que le prévoit l’article 38 de leurs contrats, la reprise en main directe de la gestion des autoroutes par l’Etat, par la renationalisation de sociétés privées, pour faire en sorte que l’argent des péages contribue au financement de l’entretien routier et au développement d’autres modes de transports alternatifs à la route répondant aux enjeux de transition énergétique et écologique, annoncés comme une priorité par le Chef de l’ Etat.

Les autoroutes sont un bien public, elles ne doivent pas contribuer à un enrichissement privé mais bien contribuer au financement du système de transports multimodal et complémentaire dans un souci environnemental.

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 17:46

En grève pour leurs salaires le 15 mars

 

 

 Les organisations syndicales CFDT – CGT – FO – CFTC – CFE/CGC du transport routier marchandises appellent les salariés de la branche à durcir le conflit après l’échec des négociations salariales.

Les organisations syndicales ont décidé ensemble de confirmer la suspension de toute négociation sur chaque secteur de la branche tant qu’un accord sur la rémunération ne sera pas trouvé. Et faute d’être entendu, d’appeler à la mobilisation l’ensemble des salariés de la branche à partir du dimanche 15 mars 2015, 22 heures, dans des actions de blocages et de grève pour une durée indéterminée.

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 15:16

 

Réforme ferroviaire : pas sans les agents !

La CGT cheminots estime que la réforme ferroviaire ne peut pas réussir si elle construite sur l’endettement et sur des objectifs de rentabilité impliquant la suppression de milliers d’emplois et de nombreux services. Le syndicat estime qu’elle ne peut se faire sans écouter les cheminots et sans prendre en compte leur avis.

Elle appelle donc tous les agents à faire grève le 10 mars 2015, pour « une véritable démocratie sociale dans le cadre de la mise en œuvre de cette réforme, respectueuse des cheminots, de leur travail pour un service public SNCF fret et voyageurs de qualité et sûr. »

La réforme ferroviaire que la direction de la SNCF veut mettre en place n’étant pas financée, elle serait la cause d’un endettement de 3 milliards d’euros par an, expliquent les militants CGT. C’est la suppression de 10 000 emplois dans la branche « Mobilités » qui est dans la balance, ainsi que la fermeture de guichets, de gares, et de milliers de kilomètres de lignes qui seraient remplacés par des bus ou… par rien.

En ne voulant conserver que les lignes rentables, c’est un principe fondamental du service public qui est remis en cause, celui de la continuité territoriale. « Ce sont les cheminots les vrais experts pour un service public de qualité : aussi c’est bien sur leur expérience et leur professionnalisme qu’il faut s’appuyer pour une organisation de la production efficace et en toute sécurité dans les territoires. »

 

 Alors que le comité central d’entreprise (CCE) de la SNCF se réunit mardi 10 mars et que la direction veut tenter un passage en force en procédant à la consultation obligatoire de cette instance représentative du personnel, la CGT cheminots demande l’ouverture de véritable négociations sur la structuration de l’entreprise et l’organisation de la production. Cette réunion extraordinaire du CCE sera aussi l’occasion de présenter l’expertise commanditée à l’unanimité par les élus et qui confirme les conséquences néfastes sur l’emploi et sur le service public d’une stratégie recentrée sur les lignes rentables et le développement de la sous-traitance.

L’appel à la grève court du lundi 9 mars à 19h00 au mercredi 11 mars à 8h00. La CGT cheminots indique aussi qu’elle participera à un rassemblement unitaire à Paris, le 12 mars, pour la défense du régime de retraite.

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 20:11

L’égalité maintenant, c’est possible !

  En 2015, les femmes gagnent toujours un salaire de 27% inférieur à celui des hommes et touchent une pension de retraite de 40% plus faible. Pourtant, contrairement au fatalisme entretenu, l’égalité professionnelle peut être mise en place très rapidement. Pour cela, le patronat doit cesser de bloquer toutes les négociations sur l’égalité et les pouvoirs publics doivent avoir une action résolue, dans la durée.

La CGT interpelle le patronat et le gouvernement : la crise ne saurait justifier le maintien des inégalités, il est inacceptable de sacrifier les femmes sur l’autel de l’austérité ! 8 chantiers prioritaires permettraient de faire de l’égalité une réalité :

- La revalorisation des métiers à prédominance féminine avec des classifications non-discriminantes. Après un an de réunion, le groupe paritaire chargé d’élaborer une méthodologie pour évaluer les classifications n’a toujours pas rendu sa copie du fait du blocage du patronat. Garantir un salaire égal pour un travail de valeur égale est pourtant une obligation légale depuis 1972 en France, de nombreux pays européens avancent sur le sujet (Portugal, Belgique, Grande-Bretagne…), la France sera-t-elle le mouton noir de l’Europe ?

- La lutte contre les temps partiels, qui sont occupés à 80% par des femmes. Le seuil minimal de 24h prévu par la loi dite de sécurisation de l’emploi est virtuel : 46 branches (soit 75% des branches qui comptent plus d’un tiers de salariés à temps partiel) ont adopté un accord dérogeant à cette durée minimale, dont certains la réduisant à 2h hebdomadaire. En outre, cette durée ne s’applique que pour les nouvelles embauches. La CGT exige d’urgence un bilan et de nouvelles mesures, comme le renchérissement du coût des emplois à temps partiels.

- Les sanctions ne doivent pas seulement être liées à l’obligation d’ouvrir des négociations, mais à celle de conclure des accords d’entreprise et à la suppression effective des écarts. Les entreprises qui discriminent ne doivent plus avoir accès aux exonérations fiscales et sociales.

- La mise en place d’une action de groupe permettant de lutter efficacement contre les discriminations dans l’emploi et le travail et d’obtenir des réparations intégrales des préjudices.

- La mise en place d’outils de mesure et de lutte contre les discriminations sur la carrière. Prévus par la loi pour l’égalité réelle, ils ne sont pas encore effectifs faute de décret d’application.

- L’augmentation du nombre de places en crèche ne peut être sacrifiée sur l’autel de l’austérité. En 2013, seules 14 000 nouvelles places d’accueil ont vu le jour alors que le gouvernement s’est engagé à en créer 55 000 par an. Cette situation très grave remet en cause le droit au travail des femmes, notamment des plus précaires !

- La lutte contre le sexisme et la violence au travail, avec des mesures pour prévenir les agissements sexistes et protéger les femmes victimes

- L’État doit être exemplaire et appliquer le principe « salaire égal pour un travail de valeur égal », dans la concertation de la Fonction publique sur les parcours professionnels, carrières et rémunérations. La suppression de la discrimination salariale entre les femmes et les hommes est également une nécessité économique

. L’étude commandée par la CGT aux caisses de retraites complémentaires AGIRC-ARRCO démontre que l’égalité salariale, si elle était réalisée d’ici à 2024, permettrait de résoudre 46% des problèmes de financement de l’AGIRC. La CGT va donc présenter, lors de la prochaine séance de négociation le 10 mars, des propositions précises permettant de faire enfin de l’égalité une réalité.

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 16:59

Depuis plusieurs années, les 16 millions de retraités de ce pays, du secteur public comme du privé, constatent que leur situation ne cesse de se dégrader. Par dizaines de milliers, les 3 juin et 30 septembre, ils ont montré leur colère et leur détermination à ne pas laisser se poursuivre la dégradation de leur pouvoir d’achat, de leurs droits et garanties en matière de retraite et de protection sociale.

Pour nos organisations, la retraite n’est pas un privilège ou une prestation sociale. Elle est un droit obtenu par le travail et son niveau est directement le résultat des rémunérations perçues pendant la vie professionnelle et le nombre d’années cotisées, corrigé de mesures de solidarité.

Inacceptable que 10 % des retraités vivent sous le seuil de pauvreté, que 7 % des retraités de 60 à 69 ans occupent un emploi en 2012, chiffre qui a doublé depuis 2006. La moitié d’entre eux y sont contraints par le montant insuffisant de leur pension.

Inacceptable, aucune revalorisation des pensions depuis le 1er avril 2013 alors que le pouvoir d’achat des retraités baisse depuis des années du fait de l'augmentation constante des dépenses contraintes et des multiples mesures fiscales (CASA, disparition de la demi-part parent isolé, fiscalisation de la majoration pour 3 enfants, augmentation de la TVA, modification de l'assiette de la CSG, …). Aujourd'hui trop de retraités, et particulièrement des femmes, sont en dessous du seuil de pauvreté, y compris avec une carrière complète. L’aggravation de la baisse du pouvoir d’achat des retraités ne résoudra en rien les difficultés financières des régimes de retraites, ni ne favorisera le retour de la croissance.

Inacceptables les reports successifs de la mise en oeuvre de la loi sur l'adaptation de la société au vieillissement, alors que le reste à charge des personnes en perte d'autonomie ne cesse de croître. Les 0,3 % de la CASA prélevés sur les pensions doivent être intégralement attribués au financement de la perte d'autonomie.

Inacceptable que l'accès aux soins devienne de plus en plus difficile du fait du manque de médecins, des dépassements d'honoraires, du désengagement de la Sécurité Sociale provoquant l'augmentation du prix des complémentaires santé.

Dans l'immédiat, les retraités revendiquent : La fin du gel des pensions et l'amélioration du pouvoir d'achat des retraités avec l'indexation des pensions sur l'évolution des salaires et un minimum de retraite équivalant au SMIC pour tout retraité ayant une carrière complète. La mise en oeuvre courant 2015 de la loi sur l'adaptation de la société au vieillissement et la prise en charge de la perte d'autonomie par la Sécurité Sociale. Le développement et le renforcement des services publics indispensables à une vie digne, en particulier dans le domaine de la santé.

Mardi 17 mars, rassemblements :

 

-  A Cherbourg, à 10h30, place de l’Hôtel de Ville

A Saint-Lô, à 15h00, place de l’Hôtel de Ville (RDV covoiturage Avranches à 14h00 place d’Estouteville et Granville à 14h00 parking du Stade)

 

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 15:48

Philippe Martinez , le secrétaire général de la CGT, était l’invité du Club de la presse d’Europe 1 face à Catherine Nay, Gérard Carreyrou et Serge July le 24 février 2015.

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 15:25

 Premiers chiffres du chômage 2015

L’urgence d’une autre politique  se confirme.

Malgré la présentation qui en est faite et les rodomontades du Premier ministre sur l'efficacité du Pacte de responsabilité,  les chiffres du chômage de janvier 2015 confirment la progression de 2014. En effet, si on peut se féliciter des 19100 inscrits de moins à Pôle emploi, en incluant les chômeurs ayant exercé une petite activité, la hausse est de 0,3 %.

Par ailleurs, le chômage des jeunes, celui des chômeurs de longue durée et des plus de 50 ans ne cessent de s’aggraver. Plus que jamais nous devons tous prêter attention aux catégories B et C, c’est à dire aux salariés inscrits au chômage et travaillant partiellement : au-delà des désormais 3,5 millions d’inscrits au chômage total (catégorie A), ils sont  presque 2 millions à vivre la précarité du travail aléatoire, la spirale des petits boulots et du temps partiel imposé.

Dans notre département, le chômage est en augmentation : 34 374 personnes sont inscrites en tant que demandeurs d'emploi, en catégories A et C, soit un accroissement de 0,6% qui concerne 196 personnes. La Manche est d'ailleurs le département Bas-Normand où la hausse est la plus forte.

 

L’impasse des politiques d’austérité est patente : pour retrouver la croissance, il faut changer d’orientation et cesser de détruire les investissements publics, retrouver une politique industrielle digne des enjeux de notre époque. Les milliards d’aides accordées au patronat n’ont pas créé d’emplois. Il faut en faire le bilan et conditionner strictement ces aides à des embauches et à la relocalisation des emplois.

De plus alors que moins d’un chômeur sur deux est indemnisé par l’assurance chômage : 2,5 millions sur 5,5 , et 3,5 millions, si on rajoute les minima sociaux, le gouvernement sous la pression de l’Union Européenne continue de stigmatiser les demandeurs d’emploi. La convention 2014 a  commencé à produire ses effets depuis le 1er juillet dernier. Les droits rechargeables non épuisables depuis le 1er octobre, génèrent des économies considérables sur le dos des seuls privés d’emploi indemnisés. Pourtant il est déjà question pour Valls et Macron de réduire les allocations...

Face aux libéraux qui demandent toujours moins de droits sociaux pour mieux accaparer les richesses créées par le travail, la CGT propose une politique de relance, de lutte contre la fraude et l’optimisation fiscales, et appelle les salarié-e-s comme les privés d’emploi à se mobiliser pour l’emploi et les droits sociaux et contre l’austérité.

Le 3 mars, des mobilisations à l’initiative de nos organisations auront lieu à l’occasion de la négociation, exigée par la CGT, d’un avenant à la convention UNEDIC pour pallier le problème des droits rechargeables non épuisables.

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20 février 2015 5 20 /02 /février /2015 20:03

 Les négociations concernant les régimes de retraites complémentaires Arrco et Agirc se sont engagées ce jour. L’objet de la première réunion portait sur la méthode, le calendrier et les propositions portées par les différents acteurs : représentants des syndicats de salariés et représentants patronaux, autour de la table.

La CGT a fait valoir que ces négociations ne devaient pas reproduire les expériences passées, avec un Medef tout puissant régentant tout. Elle a proposé que les négociations se déroulent dans un lieu neutre et que les discussions s’engagent sur la base d’un document reprenant l’ensemble des propositions défendues du côté des syndicats comme du côté patronal.

Le représentant patronal a renvoyé toute possibilité d’évolution à une réunion qui se tiendra le 23 février prochain sur l’agenda social. Il a ensuite indiqué que la partie patronale, unie, proposait de réduire une nouvelle fois les droits, écartant d’un revers de main une augmentation des cotisations au motif constant de la compétitivité des entreprises. Au menu, l’austérité pour tous et la liste n'est pas exhaustive :

- L’instauration d’abattements pour tout départ avant 67 ans dès la génération 1957.

- Un gel des pensions sur 3 ans

- Une baisse du taux réversion

- Une baisse des droits des chômeurs

- L’unification des régimes Arrco et Agirc.

La CGT a pour sa part souligné que toutes ces mesures étaient de même nature que les fois précédentes et qu’elles n’avaient rien réglé, mais par contre dégradé la situation en matière de retraite. Elle a mis en évidence qu’il était possible d’augmenter les ressources des régimes et d’améliorer les droits des retraités actuels et futurs (voir infra). Une fois de plus, les cadres et les non-cadres, les femmes, les demandeurs d’emploi et les retraités vont devoir se faire entendre.

 

Propositions de la CGT

Sans nier les difficultés actuelles des régimes, nous ne partageons pas la dramatisation de leur situation portée notamment par le Medef : l’ARRCO et l’AGIRC sont des régimes par répartition et ne peuvent en conséquence se retrouver en cessation de paiement même lorsque les réserves seront épuisées.

Il nous apparaît qu’il y a deux approches de la négociation :

· celles du Medef dont l’objectif est d’obtenir de nouvelles réductions des droits à la retraite dont une baisse des futures pensions de réversion, un recul de l’âge effectif de départ en retraite et le gel du pouvoir d’achat des pensionnés.

· Contrairement à cette approche la CGT propose de dégager de nouvelles ressources pour l’ARRCO et l’AGIRC permettant de résorber les déficits et de préserver le niveau des pensions sans reculer l’âge de la retraite et de mettre un terme à la dégradation du pouvoir d’achat des retraités. Les impacts financiers de ces propositions ont été chiffrés par la Direction technique des régimes AGIRC et ARRCO.

1. L’égalité salariale entre les femmes et les hommes, progressivement réalisée d’ici 2024, permettrait un accroissement des cotisations tel que tout déficit serait effacé à l’ARRCO. Quant au déficit de l’AGIRC, il serait réduit de près de moitié d’ici 2040. De plus les réserves de l’ARRCO seraient immédiatement reconstituées et seraient jusqu’en 2040 au minimum égale chaque année à 13 mois d’allocation.

2. L’alignement des taux de cotisation (part « patronale » et salariale) appliqués pour la retraite au-dessus du plafond de la Sécurité sociale sur ceux pratiqués en-dessous : il en résulterait une augmentation de 0,93 point de la part salariale des cotisations AGIRC soit, pour un salaire mensuel de 4 000 € brut, 7, 72 € de plus cotisés chaque mois. Cette mesure suffirait à rétablir durablement l’équilibre financier de l’AGIRC.

3. L’élargissement de l’assiette de cotisation aux éléments de rémunération aujourd’hui exemptés (intéressement, participation, épargne salariale, etc.)

4. L’augmentation de la Garantie minimale de points : porter de 120 à 150 points cette garantie permettrait d’augmenter les cotisations perçues par le régime AGIRC pour la financer, tout en réduisant son déficit et en améliorant les futures pensions des salariés qui en bénéficient. Une garantie minimale de droits serait également créée à l’ARRCO pour les non-cadres.

5. La modulation de la hausse de la part patronale de la cotisation en fonction de la part des salaires dans la valeur ajoutée et de la politique d’emploi des entreprises

6. Réexaminer les conditions de revalorisation des retraites complémentaires. Ces propositions sont novatrices et permettent de rompre avec les choix antérieurs dont nous constatons qu’ils sont en échec tant au plan social qu’au plan économique.

 

 

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19 février 2015 4 19 /02 /février /2015 15:12

 Déclaration des organisations syndicales CGT, FO et Solidaires

 Combattre et réduire le chômage, permettre la création d’emplois en changeant de politique économique, préserver les droits et tous les régimes sociaux, garantir et promouvoir le service public, augmenter les salaires (secteurs public et privé), les retraites, les pensions et les minimas sociaux, constituent des priorités sociales, de surcroît en période de crise.

Réunies le 17 février 2015, les organisations syndicales CGT, FO et Solidaires affirment leur détermination pour faire aboutir ces revendications et lutter contre l’austérité et ses impacts destructeurs, tant socialement, économiquement que démocratiquement.

Le « pacte de responsabilité », la rigueur budgétaire, la réforme territoriale, nombre de dispositions du projet de loi libérale « Macron » ainsi que plusieurs décisions des pouvoirs publics et du patronat aggravent la situation des salarié(e)s, des retraité(e)s et des chômeurs(ses).

De nombreuses luttes et mobilisations syndicales sont d’ores et déjà engagées dans les entreprises, les services publics et les secteurs professionnels. Pour faire converger ces revendications et exiger du gouvernement et du patronat qu’ils y répondent, les organisations syndicales CGT, FO et Solidaires s’engagent dans un processus de mobilisation.

Conscientes de leur responsabilité, elles invitent les retraité(e)s et les chômeurs(ses) à se mobiliser et appellent l’ensemble des salarié(e)s, du public et du privé, à une journée de grève interprofessionnelle et à manifester le 9 avril 2015.

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  • : Retraités C G T Manche
  • : Construire une société pour tous les âges par l'action revendicative et la réflexion. Favoriser la syndicalisation, la continuité syndicale et développer les convergences avec les salariés actifs.
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  • L'union syndicale des retraités CGT de la Manche a pour but de rassembler les salariés retraités, préretraités, pensionnés, veuves et veufs, en vue de contribuer à assurer la défense et l'amélioration de leurs droits et de leurs intérêts
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