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26 juin 2017 1 26 /06 /juin /2017 20:32

Violente hausse du chômage : la précarité explose !

 

Le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A (personnes sans emploi tenues d’accomplir des actes positifs de recherche d’emploi) passe de 3 471 800 à 3 494 100 inscrits à Pôle Emploi (soit +0.6% sur 1 mois, + 0.9% sur 3 mois) alors que le nombre des demandeurs en catégories B et C (personnes ayant exercé une activité réduite) augmente de 3 500 personnes pour atteindre les 2 066 700 (soit + 0.2 % sur 1 mois, + 0.8 % sur 3 mois et surtout + 8 % sur 1 an). Non seulement le chômage ne baisse pas mais les catégories de travailleurs précaires ne cessent d’augmenter.

Les demandeurs d’emploi inscrits en catégorie D sont en baisse de 12.6 % depuis le mois de janvier en raison de la fin progressive de l’effet du plan « 500 000 formations ». Les doutes concernant l’utilité de ce plan se confirment de plus en plus, sachant que seuls 56 % des demandeurs d’emploi qui ont suivi une formation accèdent à un emploi et que, parmi ceux-ci, 29 % uniquement trouvent un emploi de plus de 6 mois.
La qualité de ces formations est largement contestée par les privés d’emploi CGT qui déposent un recours auprès de Pôle Emploi ce mardi 27 en appelant au rassemblement devant la Direction Générale de Pôle Emploi, avant de rejoindre un rassemblement aux Invalides.

L’emploi intérimaire augmente de 16,1% sur 1 an. Il s’agit là aussi d’une forme de précarité qui se développe sans limites dans les secteurs de l’Industrie en particulier où se concentrent 42,5% des emplois.

L’échec des politiques d’austérité sous la Droite puis pendant le quinquennat de Hollande, l’insupportable montée des contrats courts devraient faire réfléchir Macron et son gouvernement : les mêmes recettes sévères donneront les mêmes résultats !

La CGT réclame une véritable politique de relance et le renforcement du code du travail, plutôt que sa destruction, pour lutter contre l’accroissement de la précarité.

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24 juin 2017 6 24 /06 /juin /2017 18:49

Libertés syndicales

Une fois de plus, informe la CGT Commerce et services, la société Amazon s’attaque à la CGT en licenciant une de nos camarades, représentante syndicale élue au CHSCT du site Amazon Sevrey (71), sous couvert d’accusations fausses et mensongères.

Ce licenciement, continue la Fédération, a été orchestrée avec la complicité d’un cadre. "Une fois de plus, Amazon nous montre son aversion pour les syndicats, et particulièrement la CGT", ajoute la fédération Commerce. Cette discrimination et cette répression syndicales sont inadmissibles !"

Un rassemblement en soutien à Sandrine aura lieu le 28 juin, premier jour des soldes, à partir de 10 heures, devant le site Amazon de Sevrey (Zac du parc d’activité du Val de Bourgogne - distripôle Chalon - 71100 Sevrey).

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22 juin 2017 4 22 /06 /juin /2017 11:18
Le gouvernement n’assume pas sa réforme

 

La CGT a été reçue pour une deuxième et ultime heure de discussion sur le projet de refonte totale de 120 ans de droit du travail. Cela concerne, en effet, la primauté de l’accord d’entreprise sur les conventions collectives et le contrat de travail.
Le gouvernement se refuse toujours à mettre un texte sur la table ! Dans le même temps, le projet de loi d’habilitation paraît cet après-midi dans la presse.
Le Directeur de cabinet se contente d’exposer les propositions portées par les organisations patronales et syndicales, sans jamais préciser l’étendue des régressions sociales contenues dans les projets d’ordonnances.


Avec le projet de loi travail XXL, c’est la fin du CDI pour toutes et tous. Les branches professionnelles pourraient ainsi décider du nombre de renouvellement des contrats précaires ou bien de l’instauration de contrats de mission, de projet ou de chantier, pour l’ensemble des salariés d’un secteur d’activité.
Avec le projet de loi travail XXL, l’accord d’entreprise pourrait s’imposer au contrat de travail. C’est le travailler plus pour gagner moins !
Tout salarié n’acceptant pas la modification de son contrat de travail (rémunération et temps de travail) se verrait purement et simplement licencié, sans possibilité de recours.


La CGT se refuse à marchander les droits et les protections des salariés. Elle entend faire avancer ses propositions de progrès social : augmentation des salaires, réduction du temps de travail, généralisation des CDI (…) pour travailler mieux, moins, toutes et tous.
La CGT appelle l’ensemble des travailleurs à amplifier les initiatives et les mobilisations interprofessionnelles pour faire barrage au projet Macron et imposer l’acquisition de droits nouveaux.

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21 juin 2017 3 21 /06 /juin /2017 22:21

Le code du travail n’est pas un frein à l’emploi, confirme l’Insee

 

L’argument selon lequel la réglementation du marché travail serait un frein à l’embauche est invalidé par la réalité économique. Le facteur principal demeure le carnet de commandes.
Dans une enquête récente réalisée auprès de 10 000 entreprises des secteurs de l’Industrie, du Bâtiment et des Services, l’Insee montre que les entreprises affirmant que la réglementation du marché du travail est le premier facteur de « barrière à l’emploi » n’emploient qu’une minorité des salariés du secteur.
Ainsi, dans le secteur du Bâtiment, les entreprises considérant que le premier facteur néfaste pour l’emploi est la faiblesse du « carnet de commande » emploient 54 % des salariés du secteur.
Dans cette enquête, il apparaît aussi que les entreprises citant le « niveau des salaires trop élevés » parmi les premiers freins à l’emploi ne représentent que 5 % des salariés dans l’industrie et 7 % dans les deux autres secteurs. Plus spécifiquement, les entreprises considérant l’ensemble des « coûts » (salaires, recrutement, cotisations sociales, coûts de licenciement, etc.) comme l’un des principaux freins à l’embauche n’emploient que 35 % des salariés du Bâtiment, 22 % des salariés des Services et 19 % des salariés de l’Industrie.
Enfin, les entreprises qui placent les « barrières liées à la réglementation » en bonne position (4ème dans la liste des facteurs constituant des freins à l’embauche) n’emploient qu’une minorité des salariés de ces 3 secteurs d’activité : 34 % dans le Bâtiment, 19 % dans l’Industrie et 16 % dans les Services.


Ces résultats confirment ce que la CGT et nombre d’observateurs (dont l’OCDE, organisation de coopération et développement économique, l’un des temples du néolibéralisme) ne cessent de répéter : la relance de l’emploi suppose de développer les carnets de commandes, ce qui implique de mettre fin à l’austérité et d’augmenter les salaires.
Cette enquête confirme aussi, si besoin en était, le bien-fondé de l’opposition de la grande majorité des salariés à la casse des droits du travail.
Forte du soutien des salariés, la CGT et ses organisations poursuivront les mobilisations contre la casse des droits des travaileurs-euses et pour un code du travail du 21ème siècle.

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21 juin 2017 3 21 /06 /juin /2017 22:05

 

Bidouillages financiers pour gruger les salariés

Les syndicats CGT et FO ainsi que 1 776 salariés ont engagé des poursuites contre Lapeyre. En effet, le groupe de menuiserie avait élaboré un montage financier complexe pour éviter de payer aux salariés leur prime de participation aux bénéfices. Le manque à gagner représenterait plus de 81 millions d’euros entre 2002 et 2008.

Conformément à la loi, le groupe Lapeyre, spécialisé dans la menuiserie, avait mis en place un accord de participation (redistribution d’une partie des bénéfices de l’entreprise répartie entre tous les employés) par société comptant plus de 50 salariés.

Cependant, du fait d’un montage juridique complexe basé sur le découpage du groupe en plusieurs entités distinctes, la redistribution n’a pas été effectuée comme elle aurait dû l’être. En effet, les holdings (Lapeyre SA et K par K) achetaient les produits aux différentes usines en dessous du prix du marché, puis captaient les produits de la vente en magasins (ces derniers ne touchant qu’une commission). Les holdings engrangeaient donc 93,6 % des bénéfices pour zéro salarié, tandis que les sociétés représentant 98 % de l’effectif ne se voyait affecter que 4,3 % des bénéfices (sur lesquels sont calculés les participations). Ainsi, la holding Lapeyre SA a pu engranger 469 millions d’euros de résultat net entre 2002 et 2008, tandis que les salariés de Distrilap (qui gère les magasin) n’ont reçu que 7 euros de participation durant toute cette période.

La manœuvre a été découverte en 2009, grâce à une expertise économique du cabinet Altinea. Problème pour Lapeyre : toutes les entreprises appartiennent à 100 % aux holdings... Il ne s’agit donc que d’une seule et même entreprise !

Les syndicats CGT et FO ainsi que 1 776 salariés de Lapeyre ont donc assigné le groupe devant la justice en 2012. Suite à plusieurs renvois, l’audience s’est tenue le 18 juin 2017, et le délibéré est attendu le 26 septembre.

Au-delà du manque-à-gagner subi par les salariés (81,4 millions d’euros en six ans), la politique de l’entreprise pose également question. La CGT et FO ont ainsi alerté dans un communiqué commun que « dans le même temps ce sont des plans sociaux, avec à la clé plus de 200 licenciements, le gel des salaires et une politique d’investissement quasi nulle avec des prévisions alarmistes sur l’avenir à court terme ».

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16 juin 2017 5 16 /06 /juin /2017 22:42

Agroalimentaire

La CGT d’Haribo c’est du costaud

mercredi 14 juin 2017

Haribo France compte deux usines en France, une à Uzès et une à Marseille – le siège social. Haribo qui connaît une progression phénoménale : son chiffre d’affaires a plus que doublé sur les dix dernières années en passant de 120 à 255 millions d’euros, tout en baissant ses effectifs, passant de 850 en 2006 à 719 en 2017.
En 2006, 96 % des ventes du marché français étaient fabriquées par les deux usines en France, en 2016 seulement 69 % des ventes du marché français ont été produite par celles-ci.

En 2020 une nouvelle usine en Allemagne aura la capacité de produire 200 000 tonnes par an, soit quatre fois la capacité de la production française.

En février 2016, la direction d’Haribo a présenté un plan qui avait pour but de faire baisser les coûts de production, en s’attaquant à tous les accords et usages en vigueur, en délocalisant certaines productions, puis en annualisant le temps de travail avec des semaines pouvant aller de 0 à 44 heures et avec l’objectif de supprimer 110 emplois en production sur les deux prochaines années, ce qui ferait passer l’effectif à 620 d’ici 2019.

La CGT, avec 47 % de représentativité, s’est opposée à la mise en place de ce plan nommé par la direction « profil 2020 ». Pour légitimer leur plan de compétitivité, la direction a mis en place un référendum avec l’appui des syndicats FO et CGC.
Le chantage de la direction a fonctionné, les salariés ont voté favorablement le plan à 66 % et ce malgré quatre mois de mobilisation contre le plan et contre la loi « Travail », douze jours de grève, de rassemblements, de blocages et de manifestations avec une participation des salariés d’Haribo allant jusqu’à 70 % du corps ouvrier/maitrise.

C’est dans ce contexte qu’aux dernières élections professionnelles les salariés ont décidé que la CGT devait continuer à les représenter, avec de très bons scores. Voici le communiqué de la Fédération Nationale Agroalimentaire et Forestière CGT.

HARIBO
LA CGT, C’EST DU COSTAUD !


Les attaques patronales contre les droits sociaux, l’emploi, l’outil de travail se conjuguent chez Haribo à une répression syndicale féroce et à l’utilisation à plein de la loi El Khomri-Macron.
La CGT, tant à Uzès (30) qu’à Marseille (13) fait plus que résister. Elle progresse en force organisée.
C’est dans ce contexte de casse industrielle au nom de la rentabilité financière et de répression syndicale que se sont déroulées les élections professionnelles.
À Marseille, où la CGT a été fortement malmenée, notre syndicat se maintient à un haut niveau de représentation – notamment dans le premier collège. À Uzès, malgré des pressions permanentes de la direction, la CGT est créditée d’un score sans précédent en obtenant 80 % des voix avec des élus dans les 1er et 2e collèges.
Les salariés ont tranché. Cette « claque » phénoménale infligée à Haribo renforce nos syndicats. Plus que jamais, ils sont mobilisés pour la défense de leurs outils de travail et de leurs emplois. Avec les salariés, ils préparent les prochaines mobilisations pour défendre leurs revendications et contrer les mauvais coups fomentés par Macron et sa clique contre le monde du travail.


Chez Haribo, C’est ça la vie !
 

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15 juin 2017 4 15 /06 /juin /2017 19:03

Métallurgie

GM&S : faute de proposition satisfaisante de l’État, la lutte continue !

Suite à la réunion du lundi 12 juin avec la cellule de crise mise en place par l’Élysée, aucune solution satisfaisante de reprise n’a été proposée, et ce malgré les pistes de travail présentée à l’État lors de cette rencontre par les syndicats CGT et FO. Les salariés ont par conséquent voté la poursuite des action à 85,6 %.

La lutte continue pour GM&S. Lors de la réunion du 12 juin dernier avec la cellule de crise mise en place par l’Élysée, un seul repreneur a été avancé (groupe GMD). Problèmes de taille : le groupe refuse la diversification de l’entreprise, la reprise ne concernera que 140 salariés... sur 277, et Monsieur Martineau, président de GMD, ne souhaite pas d’augmentation du chiffre d’affaires proposé par Peugeot et Renault.

Les syndicat CGT et FO ne sont bien entendus pas satisfaits de cette proposition, qui laisserait 137 familles sur le carreau. Il avaient pourtant proposé plusieurs pistes de travail à l’État durant la réunion :

  • qu’il continue à négocier une augmentation du chiffre d’affaires par Renault et Peugeot, attirant ainsi d’autres repreneurs et améliorant de fait les offres de reprises ;
  • qu’il prenne contact avec d’autres repreneurs potentiels du secteur ou non, et leur présente le site avec les évolutions du chiffre d’affaires (non intégré dans le data room par l’administration judiciaire) ;
  • qu’il demande une prolongation de la période d’observation à septembre, financée par l’activité, les constructeurs et l’État, pour éviter qu’un futur repreneur ne se retrouve pénalisé par les surcoûts importants que représenterait une reprise durant les congés d’été ;
  • qu’il laisse du temps à une reprise pérenne, au regard des récentes évolutions obtenues par Bruno Lemaire ;
  • qu’il obtienne une indemnité extra légale financée par les responsables du naufrage de GM&S, à hauteur du chiffre d’affaires par salariés (150 000 euros) pour chaque emploi perdu, pour compenser le préjudice subi par les salariés dont la moyenne d’âge – 50 ans – diminue grandement les chances de retrouver un emploi par la suite

Les organisations syndicales ont par conséquent organisé une votation. Plus de 85 % des salariés ont ainsi répondu favorablement à la poursuite des actions « dans le but de faire évoluer les offres et pousser les constructeurs à remettre le chiffre d’affaires nécessaire à une reprise pérenne bien supérieur à 140 [salariés] ». Dans un premier temps, ils ont décidé de rebloquer le site GM&S de la souterraine dès le 13 juin, dans l’attente des réponses aux demandes formulées à la cellule de crise.

Une nouvelle réunion avec la cellule de crise s’est déroulée en visioconférence le 14 juin à 15 h 30 à la préfecture de la Creuse, avec la présence en soutien des salariés. Une troisième est prévue le 16 juin à Bercy, et sera dirigée par le ministre de l’Économie, Bruno Lemaire. Une fois encore, les salariés seront présents.

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15 juin 2017 4 15 /06 /juin /2017 18:44

Création du Syndicat National des Professions du cyclisme

  Voici le communiqué de la FERC-CGT, Fédération de l’éducation de la Recherche et de la Culture.

Ça déraille dans le monde du cyclisme...C’est la raison pour laquelle des salarié.es de plusieurs équipes, mécanicien.nes, conducteur.trices de bus (car des coureurs), kinésithérapeutes, ont pris contact avec la CGT.

Premiers contacts et là, découverte du chaos, d’un univers sans règles autres que celles des patrons : tâches multiples en dehors du métier principal (musettes, ravitaillement, chargement et conduite du camion, atelier lavage des véhicules, des maillots, massages, etc.) horaires sans limites, absence de repos quotidien mais aussi des périodes de 30 jours consécutifs de travail, utilisation sans protection de produits toxiques. Tout cela lié aux conditions de courses et bien sûr au nom de la passion de ces salarié.es pour leur discipline.

La passion dans le sport, on connaît mais on connaît aussi la précarité des salarié.es, isolé.es, chacun.e dans son club, chacun.e dans son équipe ce qui fait que lorsque l’on se rencontre en situation de compétition on évoque peu les conditions de travail.
Dans le cyclisme, la passion est exploitée pour le bénéfice de quelques un.es, exploitée sans considération des vies de famille et de la santé des salarié.es, jusqu’au jour où ça craque.

Ces salarié.es ont décidé de créer leur syndicat en mai 2017, le SNPC-CGT (Syndicat National des Professions du cyclisme), rattaché à la FERC CGT.
Début juin, ont eu lieu les premières élections professionnelles dans l’entreprise l’Échappée (équipe de la Française des Jeux). Le SNPC-CGT a donc présenté un candidat et un suppléant dans le collège encadrement technique non cadre. Première participation réussie puisque avec un taux de participation de 96,42%, la liste CGT recueille 71,42 % des voix et obtient deux élus titulaires de la délégation unique du personnel !

Au programme maintenant, une conférence de presse du syndicat pour les championnats de France cyclistes sur route à St Omer le 23 juin. La dynamique est lancée...

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14 juin 2017 3 14 /06 /juin /2017 13:02

Liberté d’expression

Dans un communiqué de presse, le Syndicat national des journalistes (SNJ) CGT s’offusque de la plainte déposée par Muriel Pénicaud, ministre du Travail, après la publication d’informations concernant le contenu de la future réforme du Code du travail. « Il faut remonter très loin pour trouver une telle outrecuidance », s’écrie le SNJ-CGT, qui pense que la France est « en marche vers un régime autoritaire ».

La ministre du Travail avait en effet annoncé le 9 juin dernier que son ministère avait décidé de porter plainte contre X après que Libération a publié en milieu de semaine des documents concernant la réforme du Travail.

« L’administration du ministère du Travail a décidé de porter plainte contre X parce que cela porte atteinte à l’honneur et l’intégrité de toute l’administration. (...) Ce sont quelques personnes qui ont enfreint la loi, le secret professionnel, qui ont volé ou divulgué des documents. Chez les agents du ministère c’est très mal perçu. (...) Ils se sentent très atteints que l’un des leurs puisse faire une chose qui est si contraire aux lois de la République » avait expliqué la ministre sur France Info.

« Ce qui est scandaleux, madame la ministre, c’est le secret qui entoure la future loi et le Code du travail. Ce qui est scandaleux, c’est de faire peser les soupçons sur les fonctionnaires qui auraient organisé les fuites, alors que la divulgation des documents n’est qu’une parfaite orchestration d’une campagne de communication menée par le président de la République et le gouvernement pour “tester” les dispositions les plus dramatiques pour les salariés.

Le gouvernement se garde bien de porter plainte contre Libération ou Le Parisien qui ont publié les documents mais contre X pour tenter de détourner l’attention. Mais il va de soi que c’est un signal envoyé à la profession pour la museler »

Pour le SNJ-CGT, le quinquennat commence sous de mauvais auspices pour la presse et l’information. En effet, rappelle le SNJ-CGT dans son communiqué, la liberté d’expression sera également visée par la volonté de l’Élysée d’incorporer les dispositions de l’état d’urgence dans la loi.

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13 juin 2017 2 13 /06 /juin /2017 13:49

Ordonnances Loi Travail

La CGT a porté de nombreuses propositions pour améliorer la situation économique et sociale du pays. Elle appelle l’ensemble des salariés à se mobiliser pour peser dans les jours et les semaines à venir, à partir de leurs revendications qui sont à l’opposé des intentions gouvernementales.


Entretien avec Catherine Perret dirigeante de la CGT.

 

 

 

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Présentation

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  • : Construire une société pour tous les âges par l'action revendicative et la réflexion. Favoriser la syndicalisation, la continuité syndicale et développer les convergences avec les salariés actifs.
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  • L'union syndicale des retraités CGT de la Manche a pour but de rassembler les salariés retraités, préretraités, pensionnés, veuves et veufs, en vue de contribuer à assurer la défense et l'amélioration de leurs droits et de leurs intérêts
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