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16 février 2017 4 16 /02 /février /2017 18:44

Industrie

Pour sauver leurs emplois, les salariés de la manufacture de tabac Seita seront en grève le 16 février et appellent à la manifestation le même jour.

Voir en ligne : Signez la pétition !

Trois mois après l’annonce de la fermeture de la dernière usine de production de tabac et du dernier centre de recherche sur le territoire français, les salarié(e)s de la Seita restent mobilisés. Tel que l’a prévu Imperial Brands, l’un des 5 plus grands groupes de tabac au monde, les emplois doivent être délocalisés en Allemagne et en Pologne.


Les employés français s’y refusent. Pour faire valoir leurs droits, la CGT a réuni autour d’elle un Collectif de soutien des Seita qui rassemble tous les acteurs de la filière tabacole, de la plante à la vente. L’Union départementale CGT du Puy de Dome dénonce fermement l’attitude d’Imperial Brands. La multinationale bénéficie de toutes les aides publiques censées favoriser l’emploi, la recherche et l’innovation (CICE, Crédit d’impôt recherche, etc.).

Après avoir touché des centaines de millions d’argent public, Imperial Brands décide de délocaliser. Ce vol organisé n’est malheureusement pas une exception. Il se généralise dans l’ensemble de l’industrie en France.


Pour rappel, c’est le 29 novembre 2016 que les salariés de Seita ont appris qu’Imperial allait fermer les derniers sites de production et de recherche sur le territoire français. Il s’agit de son usine à Riom (239 emplois directs) et le centre de recherche de Fleury les Aubrais (87 salariés).

En 2014, Imperial avait déjà fermé l’usine de fabrication de Carquefou. À l’annonce de ces fermetures, un comité de soutien s’est constitué, qui a fait émerger un projet de maintien de l’activité tabacole en France, grâce au soutien de l’État français.

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15 février 2017 3 15 /02 /février /2017 14:16

 

Les mêmes causes ont les mêmes effets.

Aux États-Unis avec le président élu Donald Trump, les récents votes des Britanniques, des Italiens, la montée de l’extrême droite en Hongrie, en Pologne, en Lituanie et la menace du Front national en France ont des raisons communes : la crise, les politiques d’austérité, l’arrogance des puissants. Et le danger imminent avec la course aux armements.

Dans ce monde inquiétant, il y a eu au moins une bonne nouvelle : le pire a été évité en Autriche. Le candidat d’un parti animé par des personnages se réclamant pour certains du nazisme a été largement battu par le candidat écologiste. Mais rassuré ne veut pas dire tranquillisé quand on apprend que cette formation recueille 47% des voix, 80% des ouvriers autrichiens ayant choisi l’aventure électorale.

Refus de l’austérité

Pendant ce temps en Italie, M. Renzi a fait ses valises, son référendum constitutionnel ayant été rejeté par 60% des Italiens dont une majorité de jeunes, les forces obscures de l’ancien comique Pepe el Grillo et de la Ligue du Nord prenant encore et encore de l’ampleur. Dans les deux cas, en Autriche et en Italie, l’explication essentielle est la même : les peuples n’acceptent pas la politique d’austérité pour les plus faibles, la démagogie et l’arrogance des politiques, une Europe discréditée et, malheureusement, s’engluent en partie dans des perspectives sans avenir et surtout très dangereuses pour les libertés et le développement social. Il y a plus.

Guerres, massacres, réfugiés par millions, famines, épidémies, affrontements interethniques, ventes d’armes inégalées et autres calamités se multiplient. L’ONU est figée, tétanisée, les institutions internationales comme le Fonds monétaire international, la Banque mondiale, l’Organisation mondiale du commerce, discréditées.

Triste spectacle

Le monde offre un triste spectacle : la recherche du profit à n’importe quel prix quitte à dévaster la planète, l’exploitation des richesses des pays les plus pauvres, le maintien de peuples sous domination, une génération de dirigeants incapables de dépasser leurs calculs mesquins et boutiquiers et de penser l’avenir, des menaces de plus en plus graves contre la paix avec en bout de course une possible folie nucléaire. Le temps est à l’orage. Il peut devenir cataclysme incontrôlable.

Massacres en Syrie, en Irak, au Congo, en Birmanie ; peuples martyrisés, les Palestiniens particulièrement; intégristes de tous poils semant la terreur ; populations déplacées ; encouragements au surarmement. Désormais, la menace plane aussi sur l’Europe, l’Ukraine étant devenue la pièce avancée de l’Otan dans son projet d’étouffer la Russie. Une vieille ambition nazie et napoléonienne dont l’issue - la déroute - devrait faire réfléchir les stratèges qui ont toujours fait la guerre avec la peau des autres. La menace, cette fois, peut devenir nucléaire.

Un monde à réorganiser

J’exagère ? Le monde apparaît hors de contrôle. Affirmer que le pire est à craindre ne relève pas d’un alarmisme déplacé mais d’une éventualité à ne pas - à ne plus - écarter désormais. Il est urgent que les peuples s’investissent pour bloquer la course vers l’abîme.

La prétendue « communauté » internationale n’existant pas, le temps est venu de réorganiser le monde et les structures de concertation internationale en procédant, en premier lieu, au démantèlement des alliances militaires telle l’Otan, en remettant sur le chantier de nouveaux traités de désarmement et surtout en refondant l’ONU.

Il souffle un vent mauvais sur le monde. Il est temps de se poser, au delà des différences, des divergences, la question de construire un rempart pour la paix. Et pour la justice. Tant il est vrai qu’il ne peut y avoir de paix sans justice.

José Fort

 

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15 février 2017 3 15 /02 /février /2017 14:08

« Boulevard en lutte »,

« Boulevard en lutte », le documentaire de Nathanaël Joussellin a été projeté en avant-première  mardi soir  à 18 h 30, à l’annexe de la Bourse du travail, 29, boulevard du Temple dans le 3e arrondissement à  Paris.

Les 18 coiffeuses du 57 bd de Strasbourg à Paris étaient non déclarées, mal payées, exploitées. Avec le soutien très large d’associations, de politiques, du collectif des cinéastes pour les « sans-papiers » et de la CGT, elles avaient finalement toutes été régularisées en 2015 puis ont gagné aux Prud’hommes en juin 2016.

Elles s’étaient mises en grève en mai 2014 devant la menace de se faire rafler si elles se rebellaient, et avaient obtenu des contrats de travail sous la pression de la CGT qui avait alerté l’Inspection du travail. Mais en juillet, leur employeur avait déposé le bilan, conduisant les salariés à déposer une plainte pour « traite d’êtres humains, travail dissimulé et faillite frauduleuse ».

En novembre 2016, les gérants du salon ont été condamnés par le tribunal correctionnel de Paris pour l’un à deux ans de prison, dont un avec sursis et 31 800 € d’amende, pour l’autre à 10 mois d’emprisonnement et 10 600 € d’amende.

 

Photo : Laurent Hazgui

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14 février 2017 2 14 /02 /février /2017 11:55

Conditions de travail

Le 6 février dans la nuit, un infirmier se donnait la mort sur son lieu de travail, l’hôpital européen Georges Pompidou. Ce drame a eu lieu un peu plus d’un an après le suicide du professeur Jean-Louis Megnien, dans le même établissement de santé. Depuis six mois, six infirmiers se sont suicidés dans des établissements de santé en France.

La fédération santé action sociale se félicite de la mise en place par le CHSCT local d’une enquête. Quel que soit le futur résultat de celle-ci, un constat s’impose : les professionnels de santé n’en peuvent plus, ne sont pas entendus !


Livrés à un management dur et focalisés sur les résultats financiers, soumis à des contraintes de temps et des charges de travail toujours plus fortes, à des restructurations à tout-va, ces professionnels sont désemparés autant par les conséquences sur leurs patients, sur leurs proches ou sur eux-mêmes. Les grands plans de communication du gouvernement et la mise en place des cellules psychologiques ne peuvent être les seules réponses apportées en termes de politiques de santé. L’humain doit, de toute urgence, reprendre sa place centrale au sein des établissements de soins, pour les patients comme pour les professionnels.


 L’éthique soignante doit prévaloir sur toutes les considérations financières.


 Une vraie attention et une vraie reconnaissance doivent enfin intervenir pour ces personnels
 travaillant pour l’intérêt général.

Les personnels de la santé et de l’action sociale seront mobilisés le 7 mars prochain pour retrouver la dignité au travail et pouvoir exercer leurs missions auprès de toute la population.

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13 février 2017 1 13 /02 /février /2017 12:14

Des cahiers locaux de revendications pour les retraités

Les syndicats, singulièrement la Cgt, constituent un obstacle majeur aux politiques d’austérité. La répression envers les militants s’amplifie. S’engouffrant dans les brèches ouvertes par le gouvernement, certains rivalisent de propositions pour les contourner et les empêcher de jouer leur rôle aux côtés des salariés. Et des retraités. Entretien avec le Secrétaire général de l’UCR-CGT.

Le quinquennat qui s’achève aura été marqué par une aggravation de la répression envers les militants de la Cgt. Pourquoi une telle situation ?

François Thiéry Cherrier : « Lorsqu’on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage » dit l’adage. Dans sa volonté d’imposer ses choix économiques au moyen de politiques autoritaires, le gouvernement a fait de la Cgt sa cible principale. Il ne supporte plus l’action revendicative, quelle que soit la forme qu’elle prend. Alors il réprime. On l’a vu notamment avec la loi El Komeri : 49-3 au parlement et matraque dans la rue.

Police et justice sont mises à contribution pour réprimer et condamner celles et ceux qui luttent pour préserver leurs emplois et revendiquent le droit de pouvoir vivre dignement de leur travail ou de leur retraite. On recense actuellement près de 150 procès à l’encontre de militants de la Cgt. Du jamais vu ! Tout heureux d’avoir un tel allié qui satisfait, par avance, son cahier de revendications, le patronat ne dit plus rien. Il peut, sans entraves, continuer à réaliser des profits…

Mais j’ajoute que, les mêmes causes produisant les mêmes effets, on assiste au même phénomène un peu partout en Europe.Évidemment, dans un tel contexte, c’est l’ensemble du mouvement syndical qui est durablement affaibli…

Avec quelles conséquences sociales et économiques pour le pays ?

François Thiéry Cherrier : On inscrit le pays dans une terrible spirale du bas coût. Moins cher, c’est encore trop cher… Une telle logique assèche toute l’économie nationale tandis que les profits s’accumulent dans des bulles financières. Evidemment, cela se fait au détriment d’une redistribution plus équitable et solidaire des richesses produites en direction des comptes sociaux, de ce que l’on appelle aussi le socle social ainsi que du maintien et du développement des services publics.

L’ennemi de Hollande n’aura décidément pas été la finance ! Mais d’abord le peuple, les salariés et les retraités... C’est sous son quinquennat que les retraites ont été gelées et que l’on assiste à des régressions sociales considérables. Sous prétexte que tout cela coûterait trop cher, que l’on n’aurait plus les moyens ou qu’il faille s’aligner sur nos voisins… la protection sociale et les services publics sont devenus les seules variables d’ajustement des politiques publiques européennes.

À longueur de journées, on veut nous faire croire qu’il n’y a pas d’autres solutions que l’austérité. C’est un leurre ! Un jeu dramatique dont il ne faut pas être dupe.

Tu viens d’évoquer le gel des pensions de retraites, les retraités subissent-ils aussi les conséquences d’une telle stratégie ?

François Thiéry Cherrier : Bien sûr ! Le gel des pensions des régimes de base et complémentaires, engagé avec la réforme Balladur de 1993,amplifie la perte conséquente du pouvoir d’achat. Mais au-delà, les retraités subissent aussi les conséquences du recul de l’âge de départ. Ce n’est pas la même chose de bénéficier d’une retraite à taux plein à 60, 62 ou 63 ans qu’à 65,67 ou 70 ! Sans compter qu’en allongeant les annuités de travail, on augmente le chômage.

Sous les coups de butoir de la Commission européenne, le social est devenu la seule marge de manœuvre utilisée pour rester dans les critères. De fait, en matière de santé ou de dépendance, les restes à charge pour les personnes âgées ou leurs familles s’alourdissent. La casse des services publics de proximité (transports, hôpitaux, poste, culture…) accentue l’isolement et la perte d’autonomie. Il ne s’agit là que de quelques exemples. La régression pour les uns fait reculer tout le monde et c’est la pauvreté qui gagne du terrain.

Les retraités ont donc des revendications. Quoi de mieux qu’un syndicat pour les prendre en compte et les faire aboutir ?

François Thiéry Cherrier : Rien en effet. Le syndicat est le seul qui peut aider à élaborer les revendications et à créer le rapport de forces suffisant pour les porter. Il peut aussi sans doute permettre aux 15 millions de retraités de prendre conscience qu’ils constituent un corps social à part entière et qu’au-delà de leur grande diversité, ils ont des intérêts communs à défendre. D’abord là où ils vivent. Nous voulons que ce soient les retraités eux-mêmes qui expriment leurs revendications. C’est cela le sens du syndicalisme retraité de proximité que la Cgt veut développer.
Ainsi, nous proposons de faire circuler, sans attendre, des cahiers de revendications locaux sur les lieux de vie des retraités, en convergence avec l’UCR-CGT pour aider et coordonner ces initiatives.

Le 11e congrès de l’UCR se tiendra à Bordeaux. Comment s’annoncent ces assises ?

François Thiéry Cherrier : Nous serons à quelques semaines de l’élection présidentielle et dans la ville d’Alain Juppé. Il faudra, bien sûr, veiller à ce que ce congrès ne se transforme pas en tribune politique. N’en doutons pas, certains vont, dans cette période, regarder davantage les retraités, car ils votent !

Ce 11e congrès s’inscrit dans la continuité des deux précédents qui ont été marqués par d’importantes décisions. Je pense, bien sûr, à la mise en œuvre d’une démarche toujours plus attractive visant, à partir de la place et du rôle irremplaçable que jouent les retraités dans toute la société, àmontrer l’utilité du syndicalisme CGT, en direction de tous les retraités. Qu’ils aient ou non été syndiqués dans leur vie professionnelle. Je pense également au débat sur la place des retraités dans la Cgt, plus évidentedepuis le dernier congrès de la Confédération, en mars 2016 à Marseille.

Un syndiqué, une même voix dans la même Cgt. Tout cela doit maintenant entrer dans la vie. C’est tout le sens de notre 11ème congrès.

Propos recueillis par Michel Scheidt

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12 février 2017 7 12 /02 /février /2017 12:03

DVD. Merci Patron de François Ruffin

Efficace pour le combat militant, jouissif pour son aspect comique, le film Merci Patron a connu un succès mérité à sa sortie début 2016. Réalisé par le journaliste engagé François Ruffin, ce documentaire facétieux va connaître une autre vie, puisqu’il est désormais disponible en DVD et en VOD.

Le réalisateur met en scène une famille d’ex-ouvriers licenciés par le géant capitaliste LVMH, menacée de clochardisation, mais dont le bon sens et la bouffonnerie vont mettre à mal toute la communication du groupe de l’empereur du luxe.

Inspiré du cinéma de Michael Moore et des caméras cachées de Jean-Yves Lafesse, François Ruffin tente un incroyable coup de poker. Pour pouvoir garder leur petit pavillon du Nord, le couple de chômeurs réclame la bagatelle de 35 000 € et un CDI à Bernard Arnault en agitant le spectre, en cas de refus, d’une mauvaise pub sur son inhumanité dans la presse. Arnault et ses communicants mordent à l’hameçon.

Au terme d’un canular de haut vol, dans lequel les acteurs, une déléguée CGT, une bonne sœur rouge, un inspecteur des impôts et François Ruffin lui-même, rivalisent d’ingéniosité et de sincérité, le Goliath milliardaire cèdera devant les frondeurs pour éteindre l’hypothétique scandale. En ces temps de sinistrose économique, le film revitalise le contre-pouvoir de la presse dans des proportions insoupçonnées.

Michel Scheidt

Merci Patron, documentaire français de François Ruffin, 2016, DVD, 19.99 €. VOD 3.99 €.

 

 

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10 février 2017 5 10 /02 /février /2017 19:37

Nous sommes 15,6 millions de retraité-e-s en France. Nous sommes une force sociale mais aussi une proie, car les différents gouvernements qui se sont succédé depuis 20 ans sont parvenus à réduire notre pouvoir d’achat de 20 % ! Il est temps de s’occuper nous-mêmes de notre avenir et de celui de nos enfants.

Comment ? En exigeant la revalorisation de nos pensions et l’amélioration des services publics qui nous aident à bien vivre notre retraite. Neuf organisations de retraité-e-s proposent d’unir nos forces et de porter haut ces revendications le 30 mars.

Les retraités comme les salariés seraient une charge ?

Comment justifient-ils la situation faite aux retraités dont le montant moyen des pensions était de 1066 € brut par mois en 2015 ? En organisant des campagnes de culpabilisation et de stigmatisation des retraités. Nous serions un poids pour la société, d’autant plus lourd que la durée de vie s’allonge, au même titre que le coût du travail serait un handicap pour la compétitivité de nos entreprises.
C’est faux. Pour les salariés, ce dont souffre nos entreprises ce n’est pas du coût du travail mais du coût du capital et de la financiarisation, des dividendes largement distribués qui échappent souvent à l’impôt, 85 milliards de fraude fiscale en France, et qui ne s’investissent pas dans l’activité économique.

Les retraités sont un atout pour notre société

Pour les retraité-e-s, il suffit de rappeler qu’ils ont produit les richesses aujourd’hui dilapidées dans la spéculation financière. Mais pas seulement. Retraité-e-s aujourd’hui ils réinjectent l’essentiel du montant de leurs pensions dans l’économie. C’est ainsi que 17 à 20 % de la consommation est assurée par les retraité-e-s ; ils et elles assurent 40 % de l’aide à autrui par le bénévolat ; ils et elles contribuent à hauteur de 13,8 % du PIB (produit intérieur brut).

Mais alors que le nombre des retraité-e-s va augmenter ces prochaines décennies, les réformes prévoient de réduire considérablement la part des dépenses de retraites dans le PIB, à 11,2 % de 2025 à 2060, c'est-à-dire réduire fortement la consommation des retraités. Cela s’accompagne de surcroît d’une politique de réduction massive des dépenses publiques de santé. Inacceptable.

Une force sociale qui doit s’exprimer le 30 mars

Résister à ces politiques c’est œuvrer pour le bien de l’économie et du bien vivre ensemble, c’est contribuer à assurer à nos enfants une retraite digne et les moyens de vivre en bonne santé.



Le 30 mars prochain, neuf organisations et associations de retraité-e-s donnent rendez-vous à toutes et tous les retraités dans des rassemblements à travers la France. Pour dire non ! Nous ne sommes pas des privilégiés ! Des millions d’entre nous vivent avec des revenus en dessous du seuil de pauvreté et la grande majorité des autres peinent à vivre normalement. Oui ! La France a largement les moyens, et nous y sommes pour beaucoup, de faire vivre dignement ses retraité-e-s !
A l’heure où les citoyens Français vont décider de qui dirigera le pays pour les cinq ans à venir la voix des retraité-e-s doit se faire entendre.

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9 février 2017 4 09 /02 /février /2017 20:00

Le Droit Ouvrier propose désormais ses anciens exemplaires sur internet

Le Droit Ouvrier, revue éditée par la CGT et traitant des questions du droit social, propose désormais sur son site l’intégralité des numéros antérieurs à deux ans, actuellement de janvier 2005 à février 2015. Le site sera alimenté pour remonter jusqu’à 2000.

Chaque mois, le site s’enrichira d’un numéro supplémentaire en libre accès (l’exemplaire de mars 2015 au 1er mars 2017 par exemple), qui pourra être retrouvé par une recherche chronologique ou thématique (mots-clés pré-identifiés, recherche en texte intégral...).

Pour rappel, Le Droit Ouvrier est la plus ancienne revue française dans le champs du droit social (droit du travail, droit de la Sécurité sociale). Créée en 1920 et suspendu plusieurs fois (notamment pendant la Deuxième Guerre mondiale), sa publication sous la mention « nouvelle série » est ininterrompue depuis 1948.

Rares sont les revues à proposer un accès gratuit à leur collection, n’hésitez pas à profiter de cette intéressante source d’informations !

Pour consulter les anciens numéros de la revue, rendez-vous sur son site : http://ledroitouvrier.cgt.fr

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9 février 2017 4 09 /02 /février /2017 19:51

Libertés syndicales : La droite à la manoeuvre

De manière unilatérale et sans concertation, le président du conseil départemental de l'Essonne, François Durovray, Les Républicains (LR) a  annoncé sa décision d’expulser les syndicats de la bourse du travail d’Evry.

Il leur propose de se reloger dans des locaux trop petits pour organiser des réunions ou des formations syndicales. Alors que cela fait 33 ans que les syndicats du département disposent des locaux de la bourse du travail. Comment ne pas voir dans cette décision la volonté de reprendre aux salariés les moyens de s’organiser pour faire respecter leurs droits ?

La maison des syndicats est le bien commun de tous les salariés de l’Essonne pour la défense de leurs droits. Pour exiger le maintien de la bourse du travail d’Evry, signez la pétition !

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8 février 2017 3 08 /02 /février /2017 12:03

Ces syndicats qui dérangent    

Déjouant toutes les statistiques,  la CGT demeure la première organisation syndicale en France, en arrivant largement en tête des élections des TPE avec 10 points d'avance sur la CFDT, en seconde position. Dans un contexte où tout est fait pour affaiblir le syndicalisme revendicatif et de transformation. En France et dans le monde...

Il n'est pas difficile de comprendre les raisons qui, en France, font prévaloir le durcissement inédit du pouvoir et du patronat contre l’activité syndicale. Cette dernière relaie en effet, dans des conditions de plus en plus compliquées, les revendications du monde du travail.

Montée de la barbarie sociale

Pour le constater et trouver des raisons de s’opposer à ces attaques en règle, la lecture du livre de Bernard Thibault, La troisième guerre mondiale est sociale, est incontournable. Le tableau qu’il fait de la situation du monde du travail au niveau de la planète est précis et détaillé. La majorité des populations laborieuses n’a ni retraite, ni contrat de travail, ni couverture maladie. Le travail forcé est toujours présent, voire en hausse. Les femmes payent toujours le prix fort des crises sociales et des dizaines de millions d’enfants sont encore pris en otage pour faire baisser le coût du travail. Presque partout, la raison des puissances financières fait force de loi.

Dans ce contexte, il n’est pas étonnant qu’en France une répression de grande ampleur soit menée contre les syndicalistes qui refusent le moins-disant social en vogue au nom de la mondialisation, et qui tiennent à faire progresser les acquis sociaux.

Construire pour inverser la tendance

Pour aider à inverser cette tendance mortifère, Bernard Thibault propose que l’OIT (Organisation internationale du travail) ne reste pas cantonnée à l’état de consultant par le G20. Mais plutôt, qu’elle serve de levier pour obliger les multinationales, par « un comité des firmes internationales » regroupant les plaintes et leur traitement, à respecter les normes internationales du travail, telles qu’elles sont définies par les textes fondateurs dont la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948. Ainsi, il serait possible de forcer les entreprises et les gouvernements à respecter la démocratie sociale. Il serait possible de l’inventer là où elle n’existe pas ou la reconquérir là où elle est réduite à sa portion congrue.

Bernard Thibault insiste aussi sur le fait que la solution de repli nationaliste ne peut que faire empirer les choses et que, au contraire, la solidarité internationale des travailleurs est une urgence pour que le XXIe siècle ne soit pas aussi cruel, voire plus encore que le siècle dernier pour l’humanité.


 

   
 

 

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  • : Retraités C G T Manche
  • : Construire une société pour tous les âges par l'action revendicative et la réflexion. Favoriser la syndicalisation, la continuité syndicale et développer les convergences avec les salariés actifs.
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  • L'union syndicale des retraités CGT de la Manche a pour but de rassembler les salariés retraités, préretraités, pensionnés, veuves et veufs, en vue de contribuer à assurer la défense et l'amélioration de leurs droits et de leurs intérêts
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