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31 mai 2018 4 31 /05 /mai /2018 19:01
 une véritable urgence sanitaire

La ministre des solidarités et de la santé a présenté son plan de mesures pour mieux prendre en charge la dépendance. Elles ne répondent pas aux attentes et aux revendications des salarié·e·s · pour l’amélioration de la prise en charge des personnes âgées.
Ces annonces étaient pourtant très attendues par les salarié.e.s, les personnes âgées et leurs familles.


Pour éviter l’engorgement des urgences, elle préconise la présence d’infirmièr.e.s mutualisé.e.s d’astreinte de nuit sur plusieurs établissements alors que nous réclamons une présence d’infirmièr.e.s 24H/24H dans tous les établissements.
Par ailleurs, rien n’est prévu pour assurer une présence de médecins permettant d’assurer un suivi quotidien des résident.e.s. Le montant des dotations supplémentaires est très insuffisant et ne correspond en rien aux besoins validés par l’intersyndicale et l’association des directeurs d’établissement.


Notre revendication est simple, il s’agit d’obtenir un encadrement correspondant à 1 soignant.e par résident.e. Ce chiffrage ne correspond qu’à un simple rattrapage de ce qui existe dans d’autres pays européens. Le retard pris par la France nécessite aujourd’hui un plan de création de 200 000 emplois dans les établissements.
Enfin, aucune mesure n’a été annoncée en faveur du secteur de l’aide et de l’accompagnement à domicile. Cette situation est inadmissible tant pour nos aînés que les professionnel.le.s.
À la suite des deux journées d’action du 31 janvier et du 15 mars 2018 qui ont mobilisé très massivement les personnels des EHPAD et services de soins, d’aide et d’accompagnement à domicile, avec un soutien massif de la population, nous ne pouvons que constater que la Ministre et le gouvernement ne répondent pas à une véritable urgence sanitaire. C’est la preuve d’un véritable mépris envers les personnes âgées, leurs familles et les salarié.e.s qui les prennent en charge au quotidien.


Les fédérations CGT Santé/Action sociale, Services publics et Organismes Sociaux appellent les personnels à se mobiliser de nouveau pour obtenir les moyens pour une prise en charge digne et sécurisée des personnes âgées.

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31 mai 2018 4 31 /05 /mai /2018 18:47

Un effet de communication gouvernementale au service de la régression sociale

 

Si certains se gargarisent de la consultation lancée par le gouvernement aujourd’hui sur la réforme des retraites, celle-ci est bien un semblant de démocratie.
Pas d’illusion, les problématiques et les questions posées sont orientées et les réponses attendues téléphonées. Orientations, bien évidemment dans le sens de ce dont rêvent le gouvernement et le patronat : casser notre système des retraites par répartition et solidaire, poursuivre la baisse des pensions encore plus rapidement que celle déjà programmée par les gouvernements précédents, remettre en cause les régimes spéciaux conquis sociaux arrachés par de hautes luttes.
Le gouvernement prépare ses mauvais coups avec des techniques qui ressemblent de près à celles des DRH dans les entreprises – avis faussement pris, mise en place de groupes de travail pré verrouillés, etc. – pour déboucher sur des mesures de régression sociale que le gouvernement n’assume pas et tout en se cachant derrière des « ce n’est pas de nous… c’est la consultation. »


À l’instar de cette consultation qui se voudrait « moderne », ce que propose le gouvernement pour les retraites c’est l’individualisation, le chacun pour soi, etc., bref, un retour en arrière de plusieurs décennies ! Cette question mérite, au contraire, un vrai débat public et contradictoire. La vraie modernité, la démocratie, c’est ça.


La CGT fait des propositions et construit le rapport de force à tous les niveaux pour défendre notre système de retraites fondé sur la répartition et la solidarité, avec des pensions égales au minimum au Smic, un taux de remplacement de 75% par rapport au salaire de référence, un départ dès 60 ans et anticipé pour ceux qui ont subi la pénibilité au travail (1 trimestre de moins par année d’exposition).


Ces propositions de progrès peuvent parfaitement être financées en mettant fin aux exonérations et aux évasions fiscales, en taxant les dividendes et en augmentant les cotisations des grosses entreprises du CAC 40 qui ne cessent de servir leur actionnaires sans contrepartie à ceux qui créent les richesses.

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30 mai 2018 3 30 /05 /mai /2018 19:07

Référendum en Irlande

La suppression du 8ème amendement anti-femmes de la Constitution, suite au vote des Irlandais.es, est une avancée incontestable pour les droits des femmes. Le résultat de 66% pour le oui, contre 34% pour le non, avec une forte participation, fait suite à la campagne et aux nombreux combats des militant.es pour le droit à l’IVG.
C’est aussi une victoire pour les syndicats irlandais qui ont milité pour le oui avec les nombreuses organisations féministes, associatives et politiques. De la même manière, c’est une défaite significative pour les forces réactionnaires des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de l’Allemagne et d’autres pays européens qui ont mené campagne pour maintenir cet amendement d’un autre siècle.
La CGT se félicite de cette victoire qui, pour être entière, doit être concrétisée par une loi relative à l’avortement.
Le combat pour ce droit fondamental est le nôtre et nous le soutiendrons ici et ailleurs car il est le combat de celles et ceux qui veulent l’égalité entre les femmes et les hommes.
Il rejoint les luttes que nous avons menées et que nous continuons à mener dans notre pays. Car, si le droit à l’avortement est bien inscrit dans la loi française, la concrétisation du droit, à travers des centres d’avortement nombreux, permettant un accueil et des soins de qualité, n’est toujours pas assurée de manière satisfaisante dans toutes les régions.
C’est aussi un soutien à toutes les femmes obligées de se rendre dans une autre région ou un autre pays parce que là où elles vivent l’accès à l’avortement est difficile, voire interdit.

La CGT continuera à prendre sa part dans la lutte pour que toutes les femmes puissent disposer librement de leur corps sans contrainte étatique et religieuse.

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26 mai 2018 6 26 /05 /mai /2018 19:20

La tête de cortège, Quai de l'Entrepôt à CHERBOURG

Les associations, syndicats et partis de gauche avaient appelé les citoyens à se rassembler, Place Jean Jaurès, à CHERBOURG, au " Carrefour des Luttes" à 10 heures, aujourd'hui 26 mai 2018, afin de dénoncer et de combattre la politique du gouvernement, conduit par le président des riches.

800  à 1000 personnes étaient au rendez-vous : salariés, retraités, lycéens ont répondu à un appel national et ont défilé dans les rues de la ville. Le cortège s'est arrêté à deux reprises, Place des Eléis, au siège de CARREFOUR engagé dans une stratégie de licenciements et de fermetures  et au Centre hospitalier du Cotentin qui manque de tout !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Puis les participants ont rejoint la Place de Gaulle, où notre camarade Thierry LACOMBE a salué la mémoire d'un autre camarade, Hervé RENET, décédé il y a deux ans, jour pour jour, lors de la lutte contre la loi anti travail, dans un accident au cours duquel il avait été lui-même très grièvement blessé.

 

 

 

 

 

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25 mai 2018 5 25 /05 /mai /2018 11:27

Arrestations de lycéens parisiens

La répression doit cesser

 Mardi 22 mai, à l’issue de la manifestation des lycéens et des étudiants ont occupé le lycée Arago de Paris pour tenir une AG. Cela fait plusieurs semaines qu’ils se mobilisent régulièrement contre la loi ORE et Parcoursup, contre la réforme du Bac et du lycée. Le 22 mai au soir, la nouvelle plate-forme d’affectation post bac délivrait ses premiers résultats, laissant 400 000 jeunes sans réponse et générant angoisse et colère.

Les forces de l’ordre ont été appelées, par la direction du lycée, pour évacuer le bâtiment. Tous les occupants, 101 personnes dont une majorité de mineurs (certains âgés de 15 ans), se sont fait interpeler par la police. Ils ont été retenus dans des cars pendant 5 heures, sans pouvoir ni boire, ni manger, ni utiliser de toilettes, puis placés en garde à vue dans des commissariats de Paris et des environs.

Des parents, y compris ceux d’enfants mineurs, sont restés sans nouvelle, pendant des heures et ont ensuite eu toutes les peines du monde à trouver le lieu de détention de leur enfant pour tenter de le voir.

Au final, il y a 40 déférés majeurs et 27 mineurs, libérés au fur et à mesure de leur passage devant le juge pour enfant, le procureur ou placés sous contrôle judiciaire, certains après plus de 40 heures de garde à vue.

Les seuls faits justifiant une telle répression sont l’intrusion dans un lycée public, sans effraction et sans dégradation avérée !

Cette semaine également, devant le lycée Hélène Boucher un barrage filtrant organisé par les lycéens, en présence des organisations de parents d’élèves, a été dispersé avec une violence absolument injustifiée.

Pour la CGT, la priorité est d’offrir à tous les jeunes des perspectives d’avenir et de formation correspondant à leurs projets, leurs besoins. De donner les moyens au service public d’éducation de les former toutes et tous au mieux quels que soient leur origine, leur lieu d’habitation, leur voix de formation.

La CGT est solidaire des jeunes arrêtés dans le cadre d’une mobilisation collective, de leurs familles plongées dans l’angoisse sans aucune justification. Elle demande au gouvernement de cesser la répression devant et dans les établissements scolaires, les universités et d’entendre les revendications des jeunes et des salariés pour le maintien et l’amélioration du service public de l’éducation et de l’enseignement supérieur.

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25 mai 2018 5 25 /05 /mai /2018 11:10

Le 17 mai, la CGT a abordé avec le haut-commissaire aux retraites, M. Delevoye, les questions relatives aux dispositifs de solidarité (chômage, maladie, invalidité) actuellement inclus dans le système de retraite.

Pour la CGT, il faut impérativement renforcer les droits à retraite de ceux qui sont touchés par le chômage et la précarité, la maladie ou l’invalidité ainsi qu’harmoniser vers le haut les minima de pension.

La rencontre a porté sur les problèmes que posent une éventuelle transition des dispositifs d’un système majoritairement par annuités à un système dit universel par points.

Or les trimestres assimilés des régimes de base, dans le privé par exemple, permettent d’atteindre la durée d’assurance requise et permettent des départs en retraite plus tôt et sans décote. Ils atténuent les inégalités persistantes au travail.

Jean Paul Delevoye

Sortir la solidarité de la retraite c’est plonger des dizaines de milliers de salariés en particulier les femmes, dans la misère.

Le haut-commissariat découvre peut-être que quand on veut, comme E. Macron, passer d’un système de retraite par annuités à un autre par points, ce n’est pas simple.

Il n’est pas juste nécessaire de prévoir la transcription des trimestres validés en nombre de points.

Le caractère plus étroitement contributif d’un système uniquement par points conduit à des besoins supplémentaires en volume des dépenses de solidarité.

Changer de système c’est difficile et c’est risqué !

C’est encore plus vrai pour les minima de pension.

Ainsi, un trimestre acquis pour un salaire de 40% du SMIC (150 heures de SMIC), et le calcul sur les meilleures années dans le privé permet d’éliminer de nombreuses périodes de précarité et donc d’élever le niveau des retraites de la sécurité sociale des salariés ayant connu le plus de difficultés.

Les montants consacrés à la solidarité doivent être prévus, ce qui n’est pas automatique dans un régime à points.

Par ailleurs, dans le privé toujours le minimum contributif (688 €) est très inférieur au seuil de pauvreté (1015 € en 2017). La CGT revendique une pension minimum au SMIC net pour une carrière complète.

Or tous les partisans d’une retraite à points expliquent que les dépenses de solidarité ne doivent pas être intégrées à la cotisation. Le patronat exige sans doute encore une baisse des cotisations employeur pour la retraite et plus largement la protection sociale.

L’absence d’objectifs sur le niveau de pension, récurrente dans les séances précédentes de concertation, et les incertitudes sur le volume des dépenses de solidarité, nous confirme, que cette réforme a pour premier objet de baisser les pensions encore plus rapidement que la baisse déjà programmée par les gouvernements précédents.

Pour améliorer les dispositifs de solidarité des régimes et leur efficacité et leur montant, ce que la CGT revendique, il n’y a nul besoin d’une réforme systémique en points.

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24 mai 2018 4 24 /05 /mai /2018 19:03


Rappelons à Monsieur GALBADON que les retraités se sont  beaucoup investis,  usés au cours de leur longue vie professionnelle en y laissant pour certains  leur santé et  aujourd'hui encore, ces retraités continuent de participer activement à la vie sociale, associative et familiale.


 
NON les retraités ne sont pas une charge mais au contraire une véritable ressource et on estime que plus de 50 % des retraités sont investis au sein d'une association et que la moitié des dirigeants du monde associatif sont des retraités. Leur apport économique sur la consommation représente 200 milliards d'euros ce qui est loin d'être négligeable !
 
La désignation de « retraités » est réductrice dans sa simple formulation. Les retraités sont seulement retirés de l'activité professionnelle, une grande partie d’entre eux participe activement à la vie économique et sociale et beaucoup  consacrent leur temps, leur talent à la vie de la cité, à la défense des nobles causes autant de secteurs qui, sans eux, seraient en déclin voire en disparition.


 
OUI les retraités sont une chance pour la nation et la famille et ils sont tous, en cela, réellement indispensables.

 
Et ce sont eux que l’on ne respecte pas en haut lieu ?
 

Comment oublier la contribution additionnelle pour l’autonomie de 0,3% imposée aux seuls retraités ?

 
Sur ce point observons ce qui se passe actuellement dans les EHPAD (maisons de retraites) où les conditions de travail sont devenues totalement insupportables pour les personnels en raison des restrictions budgétaires. Si le Conseil départemental finance, en partie la dépendance dans ces établissements, l'hébergement reste entièrement à la charge des résidents et des familles. Le reste à charge demeure souvent payé par les seules familles -et il est important- quand on sait que le tarif mensuel des EHPAD dans notre département est souvent de l'ordre de 1800 à 2000 € (dans le public) et que le montant moyen des retraites se situe pour beaucoup autour du seuil de pauvreté. Les EHPAD devront accueillir dans une période très proche nos aînés à un âge de plus en plus avancé et avec des niveaux de dépendance élevés. Ainsi dans notre département, il est prévu à l'horizon 2020, selon l'INSEE, une présence des + de 85 ans supérieure à 21 000 alors qu'elle se situait en 2007 à 12 000 soit une augmentation en 13 ans de 75 % !

Ces données impacteront nécessairement les conditions de vie et de fonctionnement des EHPAD et si rien n'est fait la situation deviendra catastrophique.
 
Comment oublier la fiscalisation du complément de retraite des mères de famille de trois enfants et plus, la suppression d’une demi part ?
 

Comment oublier l'augmentation du forfait hospitalier de 2 euros qui au bout du compte est payée par l'assuré ?
 
Comment oublier qu’en 12 ans notre pouvoir d’achat a baissé de plus de 20%, et que dire de la promesse d’Emmanuel Macron de faire du pouvoir d’achat des retraités un des piliers de sa politique ?


 
Oui, contrairement à ce qu’il pense, les retraités ont de la mémoire et ils montrent aussi une forte détermination contre la CSG, ils continueront de manifester pour leurs revendications spécifiques et seront solidaires des revendications des salarié-e-s en lutte.
 
Aujourd’hui la seule question qui vaille d’être posée est dans quelle société voulons-nous vivre ?
 
Quelle part du PIB voulons-nous consacrer aux personnes en perte d’autonomie, les personnes âgées et en situation de handicap ? c’est-à-dire une société pour tous les âges et toutes les situations ?
 
La prise en charge de la perte d’autonomie s’intègre totalement dans les principes fondateurs de la Sécurité Sociale « faire face aux aléas de la vie de la naissance à la mort » donc à ce titre elle doit relever de la solidarité nationale et non de la solidarité familiale ou, c’est nouveau, du bénévolat !
 
Si le gouvernement mettait à contribution les revenus financiers des entreprises et des banques, soit 325 milliards d’euros, aux taux actuels des cotisations dites patronales cela rapporterait 41 milliards à la branche maladie de la Sécu et financerait les besoins pour la perte d’autonomie ! Une nouvelle cure d’austérité s’annonce en 2018, 13 milliards d’euros en moins pour les collectivités sur cinq ans tout en allégeant l’impôt sur la fortune !  Sous couvert d’augmenter le pouvoir d’achat à court terme comme la baisse des cotisations sociales ou la suppression de la taxe d’habitation, le gouvernement en marche, s’attaque au terreau du vivre ensemble, aux collectivités, aux services publics et à la Sécurité Sociale. Il renvoie chacun à ses propres ressources…
 
 A ce chacun pour soi nous opposerons les principes de solidarité de redistribution des richesses et de progrès sociétal et social !
 

 
ALORS OUI LES RETRAITES ONT DE BONNES RAISONS DE SE MOBILISER CONTRE DE NOUVELLES DEGRADATIONS IMPORTANTES DE LEUR POUVOIR D'ACHAT, POUR OBTENIR UNE EVOLUTION DES PENSIONS LIEE A L'EVOLUTION DES SALAIRES ET LA PRISE EN CHARGE DE L'AUTONOMIE PAR LA SECURITE SOCIALE.


 

Appel à rassemblement des retraités CGT de la Manche

Mercredi 30 mai 2018 à 10h30

devant la permanence du député LREM

à

La Haye du Puits

Barbecue prévu sur place…..

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22 mai 2018 2 22 /05 /mai /2018 20:16
 

22 mai 2018 contre la casse des services publics

 

Prise de parole de Maxime DEBOUT, au nom de l'intersyndicale

Neuf organisations syndicales avaient appelé au rassemblement Place de la République à CHERBOURG, ce 22 mai 2018. 1500 personnes ont écouté la prise de parole au cours de laquelle, Maxime DEBOUT a insisté sur le fait que « au-delà de la suppression des 120 000 postes de fonctionnaires sur le quinquennat, il s'agit de défendre les valeurs qu'incarnent les services publics : laïcité, égalité, gratuité, indépendance, solidarité. »

L'intersyndicale portait aussi d'autres préoccupations et notamment : La défense d’un dialogue social respectueux ;  Le refus de l’extension de la contractualisation ;  La sauvegarde du statut des fonctionnaires et la reconnaissance par la rémunération.

 A l'issue de la prise de parole, un cortège a parcouru les axes principaux de la ville avec un passage à proximité de la Gare SNCF en solidarité avec la lutte des cheminots.

Une motion avait été préparée à l'attention de la députée de la 4ème circonscription de la Manche, absente comme d'habitude. A proximité de la permanence parlementaire, un barbecue solidaire attendait les participants.

Neuf organisation ont appelé à l'action

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21 mai 2018 1 21 /05 /mai /2018 14:12
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17 mai 2018 4 17 /05 /mai /2018 18:59

 

 

Fonction publique

 

 

 

Plus d’un million de contractuels : non à la précarité à vie !

  Résultat de recherche d'images pour "22 mai 2018 greves et manifestation cgt"

Dans un communiqué paru le 7 mai, la fédération CGT-Fonction publique dénonce le recours grandissant aux embauches contractuelles par les employeurs publics.

Ils seraient ainsi aujourd’hui 1 300 000 contractuels de la Fonction publique à subir une précarité inacceptable et à ne pas pouvoir obtenir leur titularisation. Et les conclusions de la première réunion du Comité interministériel de la transformation publique (CITP) on confirmé que les choix des pouvoirs publics allaient dans ce sens, ce qui a court terme transformera le statut de fonctionnaire en exception.

La Fédération CGT-Fonction publique demande un plan de titularisation massif qui ne soit pas un simple effet d’annonce et des mesures suffisamment contraignantes pour que les employeurs publics ne contournent pas leurs obligations.

Les organisations syndicales de la Fonction publique s’adresseront dans ce sens au Gouvernement lors de la réunion du 15 mai inscrite à l’agenda social.

La CGT appelle ses agents, à cette occasion, à se rassembler devant les locaux de Bercy à midi pour réclamer « l’emploi statutaire à la hauteur des besoins de la Fonction publique » et confirme sa présence dans la mobilisation unitaire du 22 mai.

Lettre ouverte aux usagers Notre Fonction publique est en danger : défendons-la le 22 mai !


Quelles réformes sont envisagées par le gouvernement ? Le Gouvernement annonce une réforme des services publics en profondeur et la remise en cause du statut des fonctionnaires, avec un objectif budgétaire (120 000 suppressions de postes sur le quinquennat) qui l’emporte sur les objectifs d’amélioration de la qualité des services ainsi que de leur meilleure adéquation aux évolutions et attentes des usagers.
Lorsque les agents publics se mobilisent, de façon historiquement unitaire pour la première fois depuis 10 ans, et manifestent sur l’ensemble du territoire les 10 octobre 2017, 22 mars 2018 et prochainement le 22 mai 2018, c’est pour les services publics et pour l’emploi public, le statut protecteur pour les usagers, le pouvoir d’achat, les conditions de travail …
Il ne s’agit pas uniquement, comme d’aucuns essaient de le faire croire, d’une mobilisation sectorielle et catégorielle de « privilégiés » qui souhaiteraient voir préservés leur statut et leurs « avantages ».
Il s’agit de se mobiliser face aux attaques sans précédent du Gouvernement contre les agents publics (avec un ensemble de mesures négatives en matière de pouvoir d’achat notamment).
Mais, au-delà, il s’agit surtout de défendre les services publics et les valeurs qu’ils incarnent : laïcité, égalité, gratuité, indépendance, solidarité, ainsi que le modèle social public.
Pourquoi est-il important de se mobiliser ? Certains d’entre vous peuvent se demander pourquoi soutenir un tel mouvement de revendication, pourquoi défendre les services publics, qui, pour certains, fonctionnent de plus en plus mal, pourquoi s’opposer à la transformation publique souhaitée par le Gouvernement.
Supprimer 120 000 postes, concrètement, c’est baisser les dépenses publiques, certes, mais c’est aussi et surtout voir disparaître les services publics de proximité, sous-préfectures, préfectures, tribunaux d’instance, hôpitaux, services des impôts …
C’est, en conséquence, devoir se déplacer pour faire des démarches administratives, avec les coûts que cela induit, c’est ne plus avoir accès à un service d’accueil physique remplacé par des bornes informatiques, voire ne plus avoir à faire à des services publics mais à des services gérés par le secteur privé, avec les coûts supplémentaires que cela génère.
Remettre en cause le statut des agents publics, concrètement, c’est remettre en cause le mode de fonctionnement des services publics.

     
L’avenir des Services Publics nous concerne tous !

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  • : Retraités C G T Manche
  • : Construire une société pour tous les âges par l'action revendicative et la réflexion. Favoriser la syndicalisation, la continuité syndicale et développer les convergences avec les salariés actifs.
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  • L'union syndicale des retraités CGT de la Manche a pour but de rassembler les salariés retraités, préretraités, pensionnés, veuves et veufs, en vue de contribuer à assurer la défense et l'amélioration de leurs droits et de leurs intérêts
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